10 heures, c’est trop tard, beaucoup trop tard. Les marchands s’invectivent et interpellent le client, mais moins fort. Il commence à faire chaud. L’odeur de la viande, pas toujours rangée dans des frigos, devient gênante. Et puis il y en a tellement … et à des prix tellement bas, que l’on comprend que le lieu attire beaucoup de monde, des gens du quartier (Omonia en l’occurrence, pas le plus rupin), mais pas seulement.
Nous sommes donc dans les halles d’Athènes, un bâtiment qui ne paie pas de mine de l’extérieur :
L’intérieur est une gigantesque halle recouverte d’une belle charpente métallique, consacrée pour moitié à la viande … :
… et pour moitié au poisson :
Les commerçants ont le regard suspicieux de ceux qui n’aiment pas que des appareils photos trainent dans les rangs. Je n’insiste pas. Le lieu est néanmoins intéressant et mérite vraiment le détour. C’est un quartier populaire, pas un de ces pièges à touristes comme a pu le devenir le quartier de Plaka.
Aux abords immédiats, les clients peuvent compléter leurs courses par des charcuteries et des légumes, d’inégale fraicheur sur quelques étals, mais aux prix extrêmement bas, même pour Athènes :