[ELLE A LÉGUÉ A SES ENFANTS UNE MÈRE QUI RÊVE]
Elle a légué à ses enfants
une mère qui rêve
qui danse,
qui sourit…
Une mère qui pleure,
qui désire…
Une mère sans argent,
qui ne reprise pas les chaussettes
Une mère qui écrit des poèmes,
dans une langue qu’ils ne comprennent pas…
Perdante,
comme une pouliche
montée par un
mauvais cavalier…
Maram Al-Masri, Je te regarde, Al Manar, Collection Méditerranées, 2007, pp. 75-76. Préface de Salah Stétié. Traduit de l’arabe (Syrie) par François-Michel Durazzo en collaboration avec l’auteur. Dessins de Youssef Abdelké.
Source
MARAM AL-MASRI
Ph. : angelepaoli
Morges, avril 2015
■ Maram Al-Masri
sur Terres de femmes ▼
→ Un furesteru mi feghja
■ Voir aussi ▼
→ (sur Babelmed) Rouge poétique sur grisaille quotidienne
→ (sur Interromania, Centru culturale Università di Corsica) plusieurs pages sur Maram Al-Masri (+ vidéo)
Retour au répertoire du numéro de mai 2015
Retour à l’ index des auteurs