Les exilés

Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

    Les exilés   

Par Pierre Galliez

LES EXILES

( sur une idée de Jean jean Ferrat )

Ils sont tousdes milliers
A vouloir s’en aller
Quitter leur pays de bourbiers
Par des fanatiques contaminés
Ils sont tous des milliers
A vouloir leurs libertés
Ils étaient des milliers
Réclamant le droit de penser

Ils sont tous des milliers
Emprisonnés , torturés
Réclamant l’égalité
Par des fanatiques massacrés
Ils sont tous des milliers
Victime du drapeau endeuillé
Fanion de terroristes égarés
Fanion noir toujours ensanglanté

Ils sont tous des milliers
A vouloirs vite s’échapper
Vivre leur vie , sans avoir à se taire
Sans avoir à obéir à des mercenaires
Ils sont tous des milliers
Refusant de se faire dominer
Ils sont tous des milliers
Refusant de se faire maltraiter

Ils sont tous des milliers
A périr en Méditerranée
Sur des rafiots entassés
Ayant payé pour se faire embarquer
Ils sont tous des dizaines
A se faire au couteau décapiter
Ils sont tous des dizaines
Souffrant pour le plaisir de quelques agités

Ils sont tous des millions
A la merci de tortionnaires
A la merci de mercenaires
Agissant au nom d’une religion
Ils sont tous des millions
Et nous à la télé nous regardons
Les politiques discutent en commissions
Trouveront ils un jour la solution ?

BONUS : Le père se croyant pair.

Il était pense-t-on un pair ,un impair ?
Mais en politique jouait impair
Comme au casino manque et impair
Mais tel un homme brave père
Confia a sa fille toutes ses affaires
Pensant qu’entre fille et bon père
Tout va bien et rien ne se perd
Avait-il commis faute ou impair
Les deux feraient la bonne paire
Alors avec sa fille de bonne chair
Pensa avec politique faire bonne chère
Même avec la vie chère rien n’était cher
Mais le vieux papa devenait moins clair
Même dirait-on devenir Alzheimer
Proférant des idées de vieux pépère
La fifille venant au rang de belle-mère
Face aux mauvais propos d’un autre âge
Venant d’un militant encore en rage
Encore en rage de se voir éliminé
De se voir par les siens mis de côté
Il était père et aussi pair et impair
Comme dans la marine il a péri
Comme en politique il a flétri
Il en restera quoi dans nos esprits
Il en restera un homme « ultra droiti »
Comme d’autres élus avec leurs torts
Défendu des idées de leur seul bord
La politique étant maintenant d’abord
Un choix de vie pour lequel on mord
Et pour lequel on croque a belles dents
Car cela rapporte surtout du bon argent

Pierre Galliez

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***

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