Magazine Journal intime

Trompl'amor

Publié le 02 juin 2008 par Gilles Poirier
La route entre le village et le site est une route privée interdite d’accès à toute personne ne disposant pas d’un « pass » en provenance du client final. Elle est gardée et tous les 2km un garde en faction surveille le passage des véhicules, histoire de contrôler si un intrus sans le « pass » dûment affiché sur le pare-brise, se risquait à emprunter celle-ci. Je ne sais pas si c’est pour cette raison que les chauffeurs de bus sont très prudents ou si c’est, plutôt comme je le pense, le fait de tout le monde par ici, mais je n’ai pas remarqué un seul taré du volant comme on en voit même en France sans parler de pays comme l’Algérie ou le crétin affichait fièrement un "Trompl'amor" sur l’arrière de son véhicule, histoire de bien rassurer tout le monde. Et de ce fait, on était vite rassuré sur la bêtise du chauffeur et son hardiesse à tromper la mort, la sienne mais aussi celle de ses passagers. Alors qu'ici, rien de tout ça, le chauffeur de bus vérifie avant de partir que tous les passagers ont bien attaché leurs ceintures et il respecte les limites de vitesse à la lettre. Et j’ai déjà remarqué cette attitude sur le chemin pour venir ici, qui lui, était ouvert au public,même si alors vu le nombre de trous sur la route, il ne pouvait guère faire autrement.

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