« L’EI a avancé et pris le contrôle de la majeure partie du nord de Palmyre, et des affrontements intenses se poursuivent », disent des sources. Malgré les cris de l’UNESCO, la fameuse « communauté internationale » regarde.
Selon les dernières nouvelles, les combats se déroulent aussi près de la citadelle islamique dans l’ouest de la ville. Treize jihadistes auraient péri sur ce front. Quant aux forces gouvernementales, pas de bilan.
La plupart des ruines monumentales comportant notamment des colonnades torsadées romaines, des temples, des tours funéraires, se trouvent elles au sud-ouest de la ville. Le site qui fut l’un des plus importants foyers culturels du monde antique, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
L’EI a lancé l’assaut sur Palmyre mercredi, se rapprochant progressivement du site antique jeudi et vendredi. Les djhadistes ont exécuté une cinquantaine de civils durant cette offensive.
Palmyre revêt une importance stratégique pour l’EI puisqu’elle ouvre sur le grand désert syrien, limitrophe de la province irakienne d’Al-Anbar, en grande partie contrôlée par ce groupe ultraradical sunnite.