En appel, le juge Horacio Piombo a estimé que la petite victime, précédemment violée par son propre père, montrait "des signes d'homosexualité" et qu'il était "habitué à des situations de travestissement". Autant de circonstances atténuantes pour l'accusé, selon le magistrat. Le prévenu a finalement écopé de 2 ans et 3 mois de réclusion, contre 6 en première instance, rapporte "La Capital".
"Honte pour l'Argentine"
Le verdict a déclenché un énorme tollé dans le pays, réputé progressiste à l'égard des minorités sexuelles. Le ministre de l'Intérieur, Florencio Randazzo, l'a qualifié de "honte pour l'Argentine". Il a exigé que l'affaire soit portée devant la Cour suprême de l'Etat.
"Ma décision était juste", s'est défendu le juge incriminé au micro d'une radio locale. En outre, Horacio Piombo s'est dit victime de "persécutions politiques".
" Ce monde est vraiment formidable, vivons seulement ", comme le disait quelqu'un...