Crédit photo : Livia Ayd/SXC
Bleu si doux que mes mains disparaissent,
Levées vers le ciel, longue paresse,
Mes yeux brûlés par les éclats coupants,
Ma peau desséchée par le ciel de vie se méprend.
Derrière mes paupières closes résonnent les instants,
Tendresse envoûtée, câlins lancinants,
Au loin, j’entends les rythmes apaisants,
De la brise et de la mer qui noient les cris d’enfants.
Face à moi, les façades blanches renvoient,
Toutes les vérités, la cruauté, la nudité,
Les nuits blanches et la saveur de l’anis étoilé.
Dans ton regard rentré j’ai vu l’émoi,
Que vas-tu cette fois encore m’inventer ?
Une fleur, un thé, un moment d’éternité ?
par Stéphanie Le Béchec