Bonjour
Aujourd'hui nous quittons la Côte d'Ivoire, pour aller nous intéresser à un artiste qui a fait date dans l’histoire musicale de la RDC. L'équipe de oukikoikomen est très honorée de vous présenter Kanda Bongo Man.
Qui de ceux qui sont nés au bon moment, lol, n’a jamais "guinché" sur un des nombreux tubes du talentueux congolais Kanda Bongo Man, à commencer par sa chanson far “Saï” et surtout la danse qui allait avec, ce qui lui a prévalu justement le surnom de "roi du Kwassa Kwassa".
Le Kwassa kwassa, c'était cette danse du répertoire Soukouss, avec des pas assez facile à exécuter par tout le monde (vieux, jeunes, petits, kakaba...), mais qui vous prenait les tripes. Oui... Ce Monsieur a fait danser toute l'Afrique. Mais ce succès s'est fait grâce aux ivoiriens qui avaient validé cet artiste
.Si l'ivoirien dit oui à quelque chose, le succès est clair...
Chapeau aux ivoiriens qui savent détecter les talents et aussi chapeau au chapeau (rire) de Kanda Bongo Man. Ce Flammenco qu'il a acheté au détour d'une promenade en Espagne qui est devenu sa marque de fabrique. Heureusement on ne sait pas si il est chauve (lol).
Kanda Bongo Man a aujourd'hui 60 ans (enfin 60 ans exactement le 8 Juin prochain). On se dit Waouuuuu déjà!!! Il vit à Manchester avec son épouse Florence Mukwevho Kanda et continue de tourner.
Il a été, à un moment donné, Ministre de la culture dans son pays le RDC sous Laurent Kabila, il a fini par démissionné car l'appel de la scène musicale était plus fort. Son meilleur ami était le regretté Lucky Dube rencontré il y a plus de vingt ans en Afrique du Sud, là où était établie sa maison de disque.
Même si on ne le voit presque plus sur nos scènes ouest africaines, il se produit assez régulièrement en Afrique Australe, en Europe et aux USA. Son dernier album, Sentiment Non-stop enregistré aux USA, n'a pas cartonné en Afrique en partie parce que la campagne de promotion n'a pas été au top. Il aurait dû venir demander conseil aux ivoiriens avant (hahaha).
Mais Cela ne l'a pa empêché d'être plébiscité pour le London African Music Festival (fin 2014) où il a été tout simplement magique pour le plus grand bonheur des mélomanes. Même les blancs se sont déhanchés. C'était chaud chaud!!!!
Les remèdes que sont sa voix relaxante mais insistante, le Soukous et l'indélébile Kwassa Kwassa qui lui colle à la peau continueront de le porter au plus haut comme il l'a été dans les années 80.
En attendant de le revoir sur nos terres ivoiriennes, juste remémorons-nous les scènes de transe que suscitait son passage à la télé où dans nos salles de fêtes.
L'équipe de oukikoikomen prend une petite pause pour se trémousser un peu sur le KWASSA KWASSA.
A la redjoyure......
Mini Minor