Télégramme, et un peu plus

Publié le 20 décembre 2006 par Alain Marc

EXTRAORDINAIRE JOURNÉE, Florence, de découvertes autour de très anciennes notes sur John Cage et le hasard, où j'ai subitement découvert que mon attrait pour ce discours, qui remonte aux années (encore...) 1991, avait un lien intense avec le mécanisme que nous avons déjà tant abordé ensemble sur la venue des regards hallucinés (ou des dernières poésies non hallucinées). Du hasard, de l'accident et de l'inattendu (tu vois la relation..., de cet inattendu subit - là, remarquer le jeu, flou, entre le son et le sens subit, qui n'est pas subi... -, et de l'idée, aussi, du seul moyen de l'évasion du système trop bien établi, par le défilement ininterrompu des hommes...

Tout est parti d'un, du, hasard - je passe toujours toutes mes journées à avancer dans le classement de mes notes restantes, partant de mon journal pour arroser à nouveau et refermer la boucle, de tous les autres carnets créés jusqu'à aujourd'hui (nombre clos). Parti du hasard de la découverte d'une note sur le chaos, pas encore exploitée, puis d'une série tour à tour sur ou de, Iannis Xénakis, John Cage - qui fait le lien entre le hasard et le chaos -, un compositeur russe de musique contemporaine du nom de Valentin Silvestrov, d'Antonin Artaud (on ne lit vraiment pas assez, et tire des enseignements, de son superbe Théâtre et son double...), et même, de David Bowie !, à propos de l'un de ses derniers bons albums (sublimement rock, qui aborde vraiment le chaos, du chaos comme construction, du hasard, à son expression, ce qui est, doit être quand même, différent). Abordant, et j'arrête là, aussi bien les notions de l'anarchie, de l'ordre et du désordre, de l'ordre caché des choses, de l'appel et du rappel, de l'harmonie, naissante, et du fractal. Pour retomber évidemment sur le fragment, et ma pratique de la note et du carnet.

Quelle boucle, AUJOURD'HUI !