dommage (dommageable ?),
Je travaille par principe allais-je dire, mais non, par obli
gation, sur, à partir, du, de mon, passé . Afin de le magnifier, afin de créer, d'en, créer une 'œuvre', un objet total et plein, cohérent et dense, qui forme un tout indestructible, et la correspondance fait partie, est un des maillons, un maillon juste, à côté. [...] travailler sur l'acquis, avec, est une belle et grande chose. C'est la deuxième étape de l'écriture, celle la plus longue, peut-être, mais qui conduit toujours à la rencontre de l'autre par l'enfin communicable. Sinon, tout reste à l'état de friches [...], d'en passer par là (c'est ce que je reproche à beaucoup de personnes que j'ai pu côtoyer et côtoie encore, qu'ils soient artistes ou é- crivants, de ne pas aller au bout et de ne rester que dans le plaisir de la source, que dans le seul plaisir, de jour en jour, de la création toujours nouvelle, et de tout laisser en l'état - qu'en restera-t-il quand ils seront mort : RIEN, Rien, d'exploitable, malheureu, sement, pour le grand malheur alors qu'il manquait parfois si peu, pour partager tout ce travail, beau et unique, parfois, mais à l'état, de perpétuelles ébauches et c'est peut-être aussi là, que tu comprendras peut-être un peu plus, la raison, pourquoi je me suis arrêté un beau jour et ai décidé d'arrêter non seulement mon journal mais de noter ainsi toujours plus de jours en jours de notes, à classer, à polir et relire, pourquoi j'ai arrêté aussi, d'ingérer di, gérer, les meilleurs passages travail d'ex- traction, de mes correspondances comme tu l'as une nouvelle fois si bien remarqué, transformées en notes, de journal, de carnets).