Double jeu

Publié le 11 octobre 2006 par Alain Marc

Je comprends fort bien le non sens que j'ai effectué, Florence, et mesure à quel point les mots sont traîtres. Toujours, un double sens est possible, selon, le présupposé de chacun (très bien, les études de cette linguiste, et sémioticienne, Catherine Kerbrat-Orrechioni), le sens en tête avant de lire, ce sens, qui n'est vraiment pas loin de ce que nous parlions ensemble, et grâce à toi Florence, à propos de cette vitesse ultra[sonique] de la perception, en jeu dans mes regards hallucinés . Wittgenstein dirait double jeu de langage (que je n'ai jamais très bien, à vrai dire, compris... - ce qui m'a surtout retenu, Écrire le cri en trace suffisamment les contours, sont les mots de Wittgenstein sur la folie, mentale, et non, peut-être, ce qu'Henri Meschonnic cherchait à m'enseigner du linguiste mathématicien...). Et j'ai encore cet exemple, là, dans l'autre sens et qui ne date que de quelques jours où cette directrice de revue m'a soudain complètement compris, de travers... !