Une moisson pleine de contraste cette semaine mais, presque toujours, en tendresse.
Merci à tous et à Arnaud.
Faiseuse d'ange
Même le chérubin
La mort, spectre lugubre,
Se l'approprie
Entre ses paumes
Elle enserre la tête
Il ferme les paupières
Comme une maison ses volets
À la fin du jour
Il n'y a plus d'âme
Qui vive
Au cercueil blanc
Juste une dépouille
Que pleure une mère...
Au royaume des animaux
la tendresse est mystérieuse
Dame cigale aimait un canasson
Qui protège qui ?
Peu importe
Ensemble
Jusqu'au bout du chemin
Ils se tiendront chaud
Sur le parcours de leur rencontre
©ABC
Que vaut le jour,
Discorde.
Retour sur soi
le visage caressant
le temps des cabrioles
la jument ronge son frein
avide d'espace pur
et
Perdue dans ses rêves de steppe
le visage doux, caressant,
elle se retourne vers son passé
elle se remémore le temps où elle allait l'amble
confiante et sereine, la jument au trot brisé
réduite à présent à courir dans sa tête
noires sont ses pensées sur le galop de la vie
elle est pourtant ivre de trot, de trop de souvenirs
et pousse un dernier hennissement
qui retentit dans le Désert des Agriates
© Claudie (pas de blog)
Cavale douceur
À la grâce voluptueuse
Enveloppe ton petit
Il a tant besoin d'amour...
Blanche comme les roses
Blanche comme un rêve d'aube
Au regard lourd de tendresse
Quand il aura grandi
En lui demeurera ta force
Tu lui aura donné l'essentiel
Et l'envie de vivre
Lutte avec le blanc
Avec le Paros dur
Et rare
Gardien du contour pur,
L'encre fuit l'aquarelle
Et fixe le noir
Plus forte que le marbre,
Instant fatal.
Soleil ou pluie
Poneys ou mustangs
Crinière au vent
Ils galopent
Galopent
Cabriolent
Mangent la vie
Et le parfum des terres sauvages
Le rêve du cheval dont j’ai rêvé
©Martine
Le rêve du cheval rêvé
De l’enfant, qui rêve
je rêve
en tendresse
sur le lit d’herbe du matin
je nous vois galoper
jusqu’au bout de nos envies
tout autour de nous
chamboulés au passage
sonne le rires des sources
celui des boutons d’or
au printemps des jeunes pousses
de la rage de vivre
l’insouciance
chaque jour
je l’attends
la patience d’un ami
c’est un jour de solitude
auquel se rajoute beaucoup de jours
de mois, d’années
qui parfois font une vie
heures nostalgiques
à espérer
car je sais
un jour
je l’entendrai
ma joie alors
tout s’effacera
tout s’illuminera
je hennirai la libération des fleurs
martèlerai la terre
pour que poussent mes ailes
je deviendrai Pégase
pour l’enlever et enchanter le ciel
de son rire d’enfant
c’est cela
la patience
d’un ami
savoir
attendre
car l’amour
toujours
fut-il rêve
ici ou ailleurs
réunit.
Un petit clin d'œil en musique