
La chaleur : un vrai problème à Paris. On pense tout de suite pollution, crasse, hécatombe de personnes âgées. Mais ça n’est pas le problème. Enfin, c’est à la marge.Le vrai problème, ce sont les collants opaques avec des robes d’été.




avec

L’impétrante se trouve sciée en deux : elle a boutonné février avec août ! Nul doute que cette faille spatio-temporelle béante devrait bientôt la ravaler.Mais on constate, par temps chaud, d’autres crimes contre-nature, comme la socquette dans la ballerine

ou le débardeur soutif apparent

Les touristes, qui affluent sans discontinuer, ne nous épargnent rien en matière de diableries textiles : microshort, top fluo, caleçon rayé, tout y passe. Et non, cette floraison vénéneuse n’est pas anodine. Elle accroît tout d’abord les maux d’une France à deux vitesses, où une élite de gens stylés côtoie une majorité de gens fringués comme des tas. Enfin, cette débauche augmente dangereusement la masse de laideur présente sur le territoire, déjà excédentaire grâce à la prolifération des zones péri-urbaines.
Alors faisons du bien à Paris, et imitons le style des Iraniennes. Hiver ou été, elles gardent leur fashion attitude.
