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Croire en soi

Publié le 11 juin 2015 par Florent Kosmala @florentkosmala

J'ai réalisé il y a quelques temps que la confiance en soi, comme toute autre confiance, mérite d'être gagnée. On peut l'accorder quelques temps ou on peut la garder simplement en attendant de trouver une raison qui en vaille la peine. Dans le premier article traitant de la confiance en soi, je parlais de la façon dont on pouvait la gagner. Désormais, je vais t'aider à trouver la ou les raison(s) qui peuvent te pousser à croire en toi. Et tu t'apercevras qu'elles ne sont pas si lointaines que ça. Si tu sens toujours cette flamme brûler au fond, si tu te sens encore emprisonné par tes propres peurs, il est temps d'attiser ce feu pour embraser tes craintes.

Des questions perpétuelles.

On ne va pas se voiler la face, on n'est jamais satisfait de ce que l'on est, et moi tout particulièrement. Je me remets constamment en question, à tel point que ça en devient perturbant et que ça me bloque dans ma vie quotidienne. A chaque instant, à chaque minute, tu te demandes si tu es vraiment à l'aise dans le milieu où tu te trouves. Tu te demandes aussi si tu es à ta place. Tu te demandes si les gens te voient tel(le) que tu es. Pour les gens comme nous, le regard des autres est extrêmement important, même si tu te plais à répondre " Je m'en fous " à quelque chose qui provoque tout de même une réaction désagréable en toi. Toutes ces questions qui te taraudent peuvent devenir tellement lassantes qu'il arrive ce point de rupture où tu stagnes simplement, où tu te laisses aller en attendant simplement ce sourire, ce regard ou ces mots qui te prouveront qu'on peut encore s'intéresser à toi.

Le désintéressement, une négligence néfaste.

Attendre. C'est bien le propre d'une personne qui n'a pas confiance en elle. Tu attends quelque chose. Tu ne sais pas encore quoi exactement. Tu as la sensation qu'une opportunité va se présenter tôt ou tard, un revirement brutal qui va tout à coup te libérer. Le premier problème est que pendant ce temps, tu ne t'intéresses plus à ce qui se passe au présent, ni à ce qui va se passer dans le futur en finalité. Tu auras peut-être tendance à t'éloigner des personnes qui t'ont été chères car tu auras cette impression permanente que ce sont eux qui ne trouvent plus d'intérêt à te fréquenter. Or, c'est une grosse erreur de ta part. En raisonnant de cette façon, tu finiras forcément par provoquer ce que tu as toujours craint. Et le deuxième problème est que tu ne te rends pas encore compte que ce n'est pas le monde qui doit s'ouvrir à toi, que ce n'est la pluie qui doit s'éloigner, que ce n'est pas la mer qui doit s'approcher. Toi et moi ne sommes que deux êtres au milieu d'une immensité vertigineuse de plusieurs milliards d'esprits. Crois bien que ça fonctionnera encore, avec ou sans nous. Et pourtant, tu peux encore faire la différence ! A la condition que tu acceptes et que tu assumes que le problème ne vient pas de ton environnement mais de toi. Tu dois t'ouvrir, tu dois t'éloigner de la tempête et tu dois te jeter à l'eau.

" Oublie toutes les raisons pour lesquelles cela ne fonctionnera pas et crois en la seule raison pour laquelle cela fonctionnera. " - Auteur inconnu.

Ce que tu veux être.

Cette insatisfaction, ce vide en toi qui se creuse un peu plus chaque jour lorsque tu te retrouves face à une situation qui demande un effort de plus, est un fléau que tu dois terrasser. A l'inverse des démons que tu dois combattre pour mieux les dompter ou en faire des alliés, tu dois briser ce sentiment horrible d'être mauvais(e). Depuis longtemps, tu observes les personnes autour de toi, et tu aimerais faire les mêmes choses qu'elles. Mais tu te répètes que tu ne pourras pas les faire. Non pas toi. Parce que tu n'y arriveras pas, parce que tu n'es pas comme ci ou comme ça...Ce ne sont pas des excuses que tu te cherches, car tu auras raison quelque part. Tu ne pourras pas les faire de la même façon, ou alors tu ne pourras pas les faire tout court. Par contre, toi seul est capable d'accomplir des choses qui te sont propres, qui te sont accessibles. Il y a des rêves qui sommeillent en toi, qui t'appartiennent et que toi seul est en mesure de réaliser. Pense à ce que tu souhaites accomplir. Penses-y maintenant, accorde-toi quelques instants en lisant ces lignes pour te faire un listing rapide des choses que tu aimerais faire par-dessus tout. Prends-toi encore quelques secondes et imagine que dans un futur proche, ou dans quelques années, d'autres personnes t'envieront et se diront aussi qu'elles aimeraient les accomplir...

Ce que tu es.

L'important au final n'est pas d'être comme les autres, ou d'être meilleur. C'est d'être ce que tu es. Songe que tous ceux qui se sont accomplis dans leur domaine ont avant tout pensé à eux, ont pris soin de se poser les bonnes questions. Ils se sont sans doute demandé comme toi si ça en valait la peine. Ils ont eu aussi une légère angoisse quant à la façon dont ils allaient être jugés. Mais la nuance avec toi, c'est qu'ils n'ont pas hésité plus longtemps. Tu comprendras sans doute mieux le sens de cette expression qu'on t'a répété à maintes reprises " reste toi-même ". On ne te demande pas de tergiverser comme tu l'as fait, on te conseille surtout de continuer à aspirer à des ambitions qui ne sont qu'à toi. Tu ne seras pas meilleur si tu n'as pas conscience de ce que tu peux t'apporter. Après tout, pourquoi devrait-il être plus facile de cerner son entourage, que de se cerner soi-même ?

Ce que tu vaux.

Tu as des défauts. Et, je n'en suis pas sûr, mais tout le monde en a. Mais est-ce vraiment le plus important ? Si c'est ce qui t'empêche d'avancer, alors il serait temps de tirer le positif de tout ce que tu juges...négatif. Oui tu es réservé, mais au moins tu ne parles pas pour ne rien dire. Oui tu es colérique, mais tu t'exprimes et les gens savent à quoi s'attendre. Oui tu es sensible, mais tu n'hésites pas à montrer tes émotions, ce qui devient rare à notre époque. Oui tu as un physique atypique, que tu qualifierais de moche, mais tu es sympathique et toujours à l'écoute. Tu ne suis peut-être plus d'études, tu n'as pas de travail, tu as un handicap léger et grave, mais dans toutes ces situations, il y a quelque chose de bon à en tirer. Tu ne vois toujours pas ? Si tu ne vas plus à l'école, c'est simplement parce que tu n'as pas encore trouvé ta voie. Pareillement si tu es au chômage : tu n'as pas trouvé le métier qui te convient. Mais il n'est pas trop tard pour te lancer dans quelque chose de nouveau, ou pour découvrir des domaines ou des passions que tu n'as pas encore songé à explorer. Tu souffres d'un handicap : tu as tant d'autres qualités humaines que tu peux mettre en avant via l'écrit, l'oral ou la musique...Ce que tu ne sais pas, c'est que tu as déjà toutes les clés en main pour te mettre en valeur.

Nous sommes nous. Nous ne sommes pas eux. Tu es toi et tu n'es pas lui. Je ne suis pas toi et pourtant tu t'es reconnu(e) dans cet article. Pourquoi ? Simplement parce que tu n'as pas encore réalisé que tes peurs sont imaginaires, fictives. Tu vois l'autre comme un ennemi alors qu'il est juste un inconnu. Tu vois les échecs comme des obstacles et non comme des défis. A partir de là, tu seras capable de comprendre à quel point il est important de croire en toi et de ne pas oublier qui tu es.

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"La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé."

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