« Avec le rachat de la société de biotechnologie InGen, le jeune milliardaire Simon Masrani (Irfan Khan) a rendu possible le rêve de John Hammond : l'ouverture d'un gigantesque parc d'attractions – Jurassix World - centré sur le clonage et l'exposition de dinosaures vivants à partir de leur ADN fossilisé dans de lʼambre. Les scientifiques aux ordres de Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) tentent de trouver une nouvelle attraction pour captiver les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour par bateau depuis le Costa Rica. Deux spécimens d'une nouvelle espèce de dinosaure façonnée par la main de l'Homme, Indominus Rex, voient ainsi le jour. Mais après avoir tué son binôme, l'un de ces monstres s'échappe et sème la terreur dans le parc. Une gigantesque traque est alors donnée par Vic Hoskins (Vincent D'Onofrio), responsable de la sécurité. Au même moment, les deux neveux de Claire envoyés sur l'île pendant le divorce de leurs parents, se retrouvent sur la route du dangereux dinosaure. Les espoirs de mettre fin à la menace reptilienne se portent alors sur Owen Grady (Chris Pratt), dompteur d'un groupe de Vélociraptors. »
Une fois de plus je suis ressorti du cinéma très déçu même si je n’en attendais pas un miracle. Il n’y a quasiment rien à sauver de ce désastre mêlant du déjà vu à du mièvre. Il n’y a pour ainsi dire aucune scène originale, tous ces dinosaures paisibles ou féroces, on les a déjà vus dans le premier film de 1993 (d’ailleurs, les clins d’yeux trop nombreux à Jurassic Park font qu’on ne sait plus très bien s’il s’agit d’humour au second degré ou d’un manque d’imagination des scénaristes), à moins que ça ne ressemble à des images tirées d’Alien ou Predator ? Seule la séquence de l’attaque du public par les ptérodactyles n'était pas mal.
Les acteurs sont épouvantablement inexistants, sans présence aucune. Je ne retiendrai que des seconds rôles, Vincent D’Onofrio qu’on connait bien et Irfan Khan qui lui m’était inconnu, ces deux-là s’imposent quand ils sont à l’écran. Les autres entrent dans la catégorie de ces acteurs typiques des films grand public, américains, propres sur eux mais fades pour bien coller au scénario qui alterne, une scène de bestioles effrayantes ( ?) avec une scène de sentimentalité baveuse et ainsi de suite. Dans la scène finale, on échappe même de très, très peu, à une larme d’amour dans l’œil d’un Vélociraptor !! Je vous le jure !
Pour résumer, un film pour les gamins qui n’ont pas connu le film de Spielberg à l’époque mais en moins bien et surtout beaucoup trop dans la tradition américaine de ces dernières années, des blockbusters de l’été.
Jurassic World film de Colin Trevorrow – durée : 2h05 – avec : Chris Pratt – Omar Sy – Bryce Dallas Howard