« Dans l’appartement retapissé, la télévision s’introduit en 1958. A l’écran, la présence encore et toujours du Général, l’autorité souvent dénoncée de la RTF (Radio-Télévision française). » Christian Thorel « Dans les ombres blanches »
Le lundi, il y a toujours un bon film sur ARTE, la preuve avec ce Marathon man de John Schlesinger (1976). Je l’ai vu maintes fois mais à chaque fois c’est comme si c’était la première fois, on est embarqué avec effroi dans ce thriller haletant. Et puis il y a Dustin Hoffman et Roy Scheider… Un classique du cinéma.
Samedi après-midi de football sur TF1. L’affiche n’était pas très attractive, Albanie/France, qui plus est en match amical mais l’occasion de voir nos gars se rattraper de leur médiocre match face aux Belges, m’avait bloqué devant mon poste. Las ! Ce sont des Bleus épouvantablement mauvais qui m’ont ruiné le moral en s’inclinant 1-0. Le problème avec les Français regardant jouer leur équipe nationale, c’est qu’il est difficile de les voir sans les yeux de Chimène ; du coup on oublie toujours qu’ils ne sont que des joueurs quelconques dans une équipe très moyenne, ce que confirme leur classement international, et de se les imaginer plus forts qu’ils ne sont, ne peut conduire qu’à des déceptions et désillusions permanentes… Il faut croire que ce samedi n’était pas fait pour jouer au football, en même temps sur W9, les filles s’inclinaient 2-0 devant la Colombie en match de poule de la Coupe du Monde. Grises mines dans les vestiaires…
Dimanche soir, catastrophe, trois programmes m’attirent : le dernier volet de Die Hard avec Bruce Willis sur TF1, Dans la maison, un film avec Fabrice Luchini sur France2 et Inspecteur Lewis sur France3 ! Du coup je tente de faire mon malin, j’enregistre le premier et je regarde les deux autres en jonglant avec la zapette. Soirée bancale évidemment mais non sans intérêt.
Une courte semaine de télévision qui ne restera pas dans les mémoires mais qui répondait amplement à mes maigres besoins. Je n’avais pas très envie de regarder la télé, il n’y avait pas grand-chose d’extraordinaire, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.