Le temps, l'océan, l'air qui nous sépare, rien n'altère ce que je ressens pour toi, rien n'altère rien, au contraire. Je polis ce que tu as découvert. Tu es mon Christophe Colomb, mon Michel-Ange, celui qui découvre l'oeuvre dans la matière... pas faute de me l'avoir écrit, crié, gueulé même parfois, et aussi poétisé, tu es un être à part, c'est un scoop pour personne, mais c'est une chance pour moi de t'avoir rencontré.
Christian, cher, je sais, j'exagère, je force un peu le trait, enfin en apparence, parce qu'au fond de moi, c'est encore plus intense. Je me fous de plus en plus de ce que va penser l'autre qui me lit, qui me jauge, non que je ne le respecte pas, loin de là, suis bien trop délicate pour ça, mais je trace ma route, comme la proue d'un navire en eaux troubles, et souvent je pense à cette force des mots que tu m'as insufflé, sortir de la fange, du déni, du secret, de l'horreur, de l'hypocrisie ! Quelle dose de poésie faut-il avoir, pour pouvoir voir, et pouvoir l'exprimer ?
Je t'aime, comme on aime son meilleur ami, un véritable ami, un putain d'ami. Merci.
On n'écrit pas avec le bout de ses doigts, on écrit avec ses tripes, on les expose, on les balance. Qu'est-ce que créer sans prendre le moindre risque alors que la vie elle-même se traverse sans filet ?
Je sais que tu es là, et que tu seras toujours là. Tu es en moi.
Ta Blue