"Le mercredi, c'est test" et en voici un tout nouveau tout beau qui me semble fort important dans la vie de tous les jours
"Pardonner, ce serait comme réussir à tourner les pages délicates ou douloureuses du livre de nos relations, sans rancoeur ni rancune...Pas facile. Certains restent en effet accrochés à leur ressentiment; d'autres au contraire ont le pardon trop facile..."
C'est comme ça qu'a débuté ce petit test de dix questions sur Psychologies.com
Je suis totalement dans ce questionnement depuis quelques années. Ayant été trahie en amitié comme en amour, même au niveau familial, m'étant remise en question un bon nombre de fois, me demandant ce que j'avais bien pu faire ou dire, pour au final en arriver au fait que l'espèce humaine est rarement toute belle. Je me suis énormément demandé si j'étais capable de pardonner à quelqu'un qui m'avait fait du mal. Voici le résultat du test :
Va, je ne te hais point...
Pour vous, pardonner semble aussi simple que passer un coup de fil ! Les petits ou grands accrocs des relations humaines glissent sur vous de façon étrange : pas de rancoeur, d'envie de vengeance ou de haine, bref : pas d'expression de colère envers l'autre. Au contraire : vous avez tendance à pardonner celui-ci d'office, à lui trouver mille et une excuses et à endosser les responsabilités à sa place. Vous passez directement à la case "compréhension et pardon". Mais le problème est que vous oubliez bizarrement de passer par la case "colère"... Dès lors, votre pardon tient lieu de "joker émotionnel" face à l'agression, anesthésiant vos émotions. De plus, vous refusez de considérer l'autre coupable, et surtout responsable de ses actes. " On ne peut pas être vraiment méchant " avez-vous envie de croire. Cela vous permet de ne pas en vouloir à l'autre. Car vous avez le sentiment que si vous lui en voulez, il va vous en vouloir en retour et pourquoi pas, couper les ponts...(peur que vos "agresseurs" ont vite fait de repérer et dont ils abusent). Alors, un conseil : vivez la colère ! Osez affronter l'autre pour ne plus vous laisser faire, et pardonnez le cas échéant, mais en véritable connaissance de cause...
J'ai fait le test une seconde fois, pensant que je n'avais pas du être assez franche lors de mes réponses. J'en suis arrivée au même résultat et ça me perturbe. J'ai l'impression d'être tout le contraire.
Je ne me retrouve absolument pas ! Je ne sais pas pardonner. Je m'en sens même incapable parce que je pars toujours du principe que quelqu'un qui a dit t'aimer ne peut pas chercher à te nuire. Sauf si cette personne était fausse et hypocrite avec toi. Alors oui, personnellement, l'envie de vengeance est bien présente, la haine et la rancoeur aussi.
Au niveau de la colère, il est vrai que, jusqu'à il y a quelques années, j'aurai ragé longtemps et cherché à tout prix à me venger. Mais depuis quatre ou cinq ans, je ne me retourne plus là-dessus. Je suis seulement dégoûtée d'avoir donné de mon temps pour des gens qui n'en valaient pas la peine. Je ne me venge plus parce que je sais que tôt ou tard, tout se retournera contre ces gens sans valeur...
Il est vrai que je ne cherche pas à considérer l'autre coupable. Je m'en détache simplement et me remets en question. Peut-être n'ais-je pas été là à un moment ? Peut-être n'ais-je pas su trouver les bonnes paroles ou été une bonne oreilles ? Mais lorsqu'on y réfléchit bien, énormément de gens font le mal juste pour le plaisir de faire le mal. Il ne leur faut pas nécessairement de bonne raison. Je crois, au contraire de ce que dit ce test, que certains peuvent être méchants gratuitement. Pour le plaisir de faire souffrir. Certains aiment tout simplement être sadiques, trahir la confiance, poignarder dans le dos. Oubliant qu'à un moment, j'étais là pour eux. Mais tout simplement, moi, je refuse d'alimenter ce délire de critiquer et/ou noircir les autres.
J'ai alors regardé les autres résultats de ce test et voici celui qui me correspond le mieux :
Pardonner ? Jamais...
Pardonner semble vous être très difficile. A tous ceux qui ont pu vous blesser, de quelque façon que ce soit, vous refusez souvent de pardonner et de tourner la page. Vous gardez intactes la colère et la haine ressenties (et souvent non exprimées sur le moment...). En effet, dès que le sujet fâcheux est évoqué, vous sentez une vague de rage vous étreindre, mais vous faites tout pour la contenir. Car vous essayez tant bien que mal de tout contrôler : - contrôler vos émotions car reconnaître votre blessure serait selon vous offrir la victoire à l'ennemi et admettre votre infériorité - contrôler l'autre : en refusant de lui pardonner, vous vous octroyez le pouvoir de ne pas le libérer de sa faute et de le culpabiliser - enfin, contrôler la situation : en maintenant cette rage en vous, voire en la cultivant pour certains, vous vous maintenez en position de victime et en savourez les bénéfices secondaires... Un conseil : essayez de lâcher un peu la colère pour vous en libérer et passer à autre chose. Il n'est pas question d'effacer les fautes (comme vous semblez le penser !), mais de se décharger d'un poids pour avancer plus léger vers l'avenir...
A moi de lâcher du lest et de faire un travail sur moi même pour pardonner. Mais pardonner ne veut pas dire oublier.