Ca tourne à l’obsession ?

Les anciens lecteurs de ce blog vont s’imaginer que je fais une fixette ou que j’ai une obsession. Je peux les comprendre puisqu’en 2009 j’avais écrit un billet sur le pet et qu’aujourd’hui j’y reviens.

En fait je suis tombé sur un article trouvé sur la Toile, sur un site dédié à la Chine et qui semble fiable à première vue. Il paraitrait que dans ce vaste pays, un nouveau métier est né : le renifleur de flatulences !

J’imagine qu’on peut l’associer aux médecines douces et thérapies alternatives dont l’Asie regorge et que les Occidentaux considèrent souvent avec suspicion. Le principe est simple, selon l’odeur dégagée par un pet on pourrait en déduire une maladie ou un dérèglement du corps. Par exemple, une odeur inhabituelle de viande pourrait être une indication de saignement intestinal ou d'une tumeur ou bien la présence d'une odeur d'ail ou de ciboulette dans le pet peut indiquer une consommation trop importante d'aliments susceptibles de conduire à une inflammation des intestins. Ce serait un moyen de diagnostic médical que de nombreux chinois prennent très au sérieux.

Renifler les flatulences de ses patients est un véritable travail en Chine. Certains experts de la médecine alternative croient que la flatulence de chaque personne possède des nuances, amères, salées, sucrées… qui peuvent être utilisées pour détecter les maladies par un expert qualifié ayant un sens aigu de l'odorat. Pour devenir un grand maître en la matière, il faut tout de même remplir certaines conditions: avoir entre 18 et 45 ans (âges où l’odorat est réputé être le plus sensible), être non fumeur, ni buveur d’alcool, ni utiliser de maquillage, ni porteur de chaussures en cuir (dont la cire altère les senteurs) et ne pas être atteint de coryza. Les maîtres les plus célèbres peuvent gagner jusqu’à 300 mille yuans (environ 36 000 €) par an.

Si l’argent n’a pas d’odeur, rien n’est dit sur celle de sa provenance.