Magazine Journal intime

samedi 20 juin

Publié le 20 juin 2015 par Anaïs Valente

Il y a six mois.

J'allais acheter mon pain.

J'allais bosser sans me poser de question.

J'allais au Delhaize deux fois par jour si besoin.

J'allais à la brocante tous les dimanches.

Je connaissais les noms de mes trois chats, en fait je savais que j'avais trois chats.

Iguaï mon toutnu me voyait chaque matin, il ne connaissait que moi.

J'allais coller des fleurs sur les arbres et les bancs.

J'allais chez moi car c'était chez moi.

Il y a six mois, jour pour jour, le 20 décembre, c'était un samedi, je me préparais à mon Noel, je décidais dêtre heureuse car c'est bon pour la santé (cf Facebook), pas de bol.

Une connasse (oui, mon assistant social m'a dit que j'avais le droit d'avoir des pensées comme ça) m'a renversée, sans raison.

Depuis, je ne vais plus chercher mon pain, bosser, au Delhaize, à la brocante, coller des fleurs, chez moi voir tous les jours mes chats ou mon toutnu, du moins plus pour l'instant, mais je vis d'espoir.

J'ai rencontré des gens supers, soignants, infirmiers, kinés, psys, malades, qui m'ont énormément aidée ou appris, même si ça fait cliché et chier.

Je les remercie du fond du coeur, par contre je ne remercie pas la connasse qui m'a renversée.

Amen.

Il y a six mois.

J'allais acheter mon pain.

J'allais bosser sans me poser de question.

J'allais au Delhaize deux fois par jour si besoin.

J'allais à la brocante tous les dimanches.

Je connaissais les noms de mes trois chats, en fait je savais que j'avais trois chats.

Iguaï mon toutnu me voyait chaque matin, il ne connaissait que moi.

J'allais coller des fleurs sur les arbres et les bancs.

J'allais chez moi car c'était chez moi.

Il y a six mois, jour pour jour, le 20 décembre, c'était un samedi, je me préparais à mon Noel, je décidais dêtre heureuse car c'est bon pour la santé (cf Facebook), pas de bol.

Une connasse (oui, mon assistant social m'a dit que j'avais le droit d'avoir des pensées comme ça) m'a renversée, sans raison.

Depuis, je ne vais plus chercher mon pain, bosser, au Delhaize, à la brocante, coller des fleurs, chez moi voir tous les jours mes chats ou mon toutnu, du moins plus pour l'instant, mais je vis d'espoir.

J'ai rencontré des gens supers, soignants, infirmiers, kinés, psys, malades, qui m'ont énormément aidée ou appris, même si ça fait cliché et chier.

Je les remercie du fond du coeur, par contre je ne remercie pas la connasse qui m'a renversée.

Amen.


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