Magazine Journal intime

de la charité 4-XCII

Publié le 04 juin 2008 par Moinillon
maxime le confesseurIl n'a pas encore la liberté intérieure, celui qui, lorsque survient une tentation, ne peut fermer les yeux sur la faute de son ami, réelle ou apparente. Ce sont en effet les passions tapies dans l’âme qui se soulèvent, obscurcissent le jugement, l'empêchent de se tourner vers les rayons de la vérité et de distinguer le meilleur du pire. Cet homme-là n’a donc pas la charité parfaite, celle qui bannit la crainte du jugement.
Maxime le Confesseur : Quatrième centurie

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