L’Ami toujours présent
L'AMI No 6 maintenant disponible en format PDF
La fin de l’année scolaire a peut-être retardé la sortie du Numéro 6 de L’AMI, mais du tout les ardeurs d’Élika. En mai dernier, nous avions parlé de sortir un numéro pour la fête des pères.
Vendredi, alors que j’étais de passage à la Maison heureuse, ma jeune rédactrice m’apostrophe disant être en train de faire un sondage pour son journal.
- Ah! finalement on sort un journal pour dimanche.
- Ben oui!, fait-elle comme si je n'en comprenais pas l'évidence.
- Il nous reste peu de temps. Tu as choisi L’Ami du jour?
- P.A.P.A. épelle-t-elle.
- Ton texte est prêt?
- Dans ma tête.
Comme plus de 30 km nous séparent depuis que j’ai déménagé dans mon Refuge roserain, il est plus difficile de travailler ensemble sur le journal. Mais, je tiens à ce qu’elle garde l’initiative de L’AMI. Aussi, je lui demande la solution à ce problème de distance.
- Le téléphone, réplique-t-elle.
J’aime son sens de la répartie. Jamais en panne cette petite.
C’est ainsi qu’en ce samedi 20 juin, parée pour l’arrivée imminente de toute la tribu Laforge-Leclerc pour une fin de semaine festive, je me retrouve à faire la mise en page de ce numéro 6 incontournable que nous complèterons demain, en secret, avant la grande fiesta où enfants et petits-enfants auront trois papas à fêter.
Le dimanche, enfermées dans le bureau, Élika me propose quelques changements. Elle a plein d'idées et nous prenons conscience que 4 pages ne suffiront pas. Je dois brider ses ambitions, en lui faisant comprendre que c'est elle qui doit remplir les pages.
- Mais toi, tu n'écris pas beaucoup. Tu fais juste ta chronique.
- C'est toi la rédactrice.
- Mais je travaille beaucoup plus que toi.
- C'est un point de vie dis-je en souriant.
- Mmm...
-Et si on soirtait ton texte de ta tête pour l'AMI du jour.
Les premières phrases viennent aisément. Mais elle manque de concentration tellement elle voudrait parler de tant de choses récentes. Je plaide pour terminer ce premier texte avant d'entreprendre les autres. Elle insiste pour dire que son papa est gentil, qu'il s'occupe bien de ses enfants. Je luis répète qu'on a déjà écrit ce passage. Alors je procède par questions. Et je ne peux m'empêcher d'éclater de rire quand, lui demandant à quoi elle pense en regardant son papa, elle répond : il gonfle la glissade d'eau.
Je comprends que dans sa tête d'enfant, l'instant présent domine. Pour Élika, en ce début d'été, l'installation des jeux extérieurs a été très importante.
Le No 6 aura été laborieux. Je la croyais fatiguée, mais une fois qu'elle a vu la copie papier, Élika était prête à entreprendre le No 7.
- Que dirais-tu d'attendre le mois prochain?
Finalement, nous nous sommes entendues pour jusqu'à mon retour à la Maison heureuse de Saint-Fulgence, en octobre, le rythme des publications ultérieures le soit à raison d'un numéro par mois.
Alors, à bientôt, en juillet.
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