Le Valet des coeurs 13

Publié le 24 juin 2015 par Observatoiredumensonge

Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

  LE VALET DES COEURS 13  

Par Jean-Marie Pieri

Chapitre 13

VERTIGE DU POLITIQUE.

D’après le tableau d’E. Delacroix: « La liberté guidant le peuple »…

Chante la Liberté
La Liberté en moins
Chante l’Egalité
L’Egalité en moins
Et la Fraternité
Fraternité en moins.

Voilà pourquoi messire
Je n’en crois pas mon coeur
Qui sont ces affreux sbires
Sans foi, ni loi, ni moeurs.

Le peuple se lamente
Ecrasé de douleur
Et chacun suit sa sente
Ecoutant le hâbleur.

La vérité bien haut
Je vais pourtant la dire
Oser ces quelques mots
Sans pour autant médire.

En ce pays si bas
Vivait un vilain roi
Pas plus gros que le bras
Mais plus gras que le doigt.

Ce roi faisait merveille
Au royaume des sots
Bourdon au sein d’abeilles
Il se goinfrait de mots.

L’ignoble sycophante
A la cour du menteur
Enfiévré suit sa pente
Laquais du profiteur.

En son joli palais
Voyez ce qui se trame
Un bon coup de balai
Sanctifiera le drame.

Le peuple mécontent
A grand cri de colère
S’élance en un instant
Sans faire de mystère.

Drapeau pointé devant
La femme dans un souffle
Chassez ces mécréants
Virez tous ces maroufles.

Offrez votre poitrine
Aux balles du tueur
Esthète des latrines
Idéal sans lueur.

Spectacle de terreur
Le sang du sacrifice
Coule. C’est une horreur
Sur un tas d’immondices.

La poudre du canon
Brûle les coeurs de haine
D’ivresse ce garçon
Titube et se démène.

Fureur de la vermine
Du peuple en déraison
Pour cause de lésine
D’un tyran sans raison.

Surdité sans façon
D’un monarque imbécile
Qui est pris pour un c…
Remarque trop facile.

Chante la Liberté
La Liberté en moins
Chante l’Egalité
L’Egalité en moins
Et la Fraternité
Fraternité en moins.

Le visage du roi s’empourpra de colère comme celui d’un enfant contrarié que vient de gifler un adulte: ses yeux humides fixaient un point éloigné dans la grande salle de réception.

⁃ Je ne céderai pas à l’adversaire qui oeuvre dans l’ombre et tente de me déstabiliser…
Une ombre planait dans le grand couloir en enfilade qui conduisait à la galerie des miroirs… l’ombre d’une éventuelle défaite?

Le roi gardait une main crispée sur l’infâme libelle qui circulait en ce palais imaginaire, ni trop beau ni trop laid pour être vrai.

Il tapa du pied à se fendre les rotules.

⁃ Ah, c’est pas facile…

Le maître du jardin des roses rapetissait à vue d’oeil pour réintégrer un monde minuscule, celui de la fantaisie, des petits personnages, celui des farfadets et des lutins, le monde du livre des Contes, livre d’images qu’il n’aurait jamais dû quitter…

Terminé dans la ville rose en l’an 2015.

FIN…

Jean-Marie Pieri

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur*** 

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