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Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
Entre les symboles et la réalité
Par Maxime Tandonnet
Jeudi matin dernier, à dix heures, une personnalité politique de premier plan, ancien ministre, haut placée auprès du président Sarkozy, m’appelait sur mon téléphone portable.
J’étais heureux d’entendre sa voix qui me rappelait tant de souvenirs.
Il me félicitait pour mes chroniques qu’il lisait avec attention.
Celle sur les quotas d’immigration européens avait été particulièrement utile en haut lieu, me disait-il. En revanche, il n’était pas complètement d’accord sur ce que j’avais écrit concernant le droit du sol, et souhaitait s’en expliquer.
En effet, selon lui, les symboles avaient une importance déterminante en politique, et le droit du sol en était un, décisif.
Tout est affaire de sensibilité personnelle.
Il me semble, sans prétendre détenir la vérité, que les symboles divisent, passionnent, excitent, mais éloignent de l’efficacité et de la réussite.
Je songe, (en pleine lecture des Mémoires du duc de Broglie), au comte de Chambord, en 1873, qui bloque la restauration monarchique en s’accrochant obstinément à son « drapeau blanc » et à l’inverse, deux ans plus tard, les républicains et les Orléanistes qui mettent définitivement en place la République française à travers une Constitution la mentionnant à peine et en éludant toute forme de débat de principe. Derrière l’idée de symbole se profile celle de passion et de séduction. Il me semble que les citoyens ont aujourd’hui davantage besoin de raison, de factuel, de réalité, de concret en un mot. Les futurs dirigeants du pays seront tout simplement ceux qui auront réussi à les convaincre de leur sens des réalités, de leur détermination à agir sur le réel pour le bien commun, sans rêve, ni promesse excessive et sans illusion.
Les Français en ont trop vu par le passé…
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
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BONUS :
Nous et les hommes politiques
Au hasard de mes lectures, je tombe sur un joli passage du duc Albert de Broglie (« Breuil« ) dans ses Mémoires: « Les hommes politiques, d’ailleurs, tous un peu charlatans, ressemblent aussi à des magnétiseurs. Ils distinguent vite, et comme par instinct, ceux qui subissent le charme de leur influence et ceux qui y échappent. Ils s’aperçoivent en causant s’il s’établit entre eux et leurs interlocuteurs une sorte de courant électrique, et quand ils rencontrent un sujet réfractaire, quelque humble qu’il soit, ils s’éloignent avec un secret dépit. »
Ayant beaucoup fréquenté les hommes politiques, je retrouve dans cette phrase un sentiment souvent ressenti à leur contact.
Mais le devoir du citoyen est justement de résister à ce magnétisme en exprimant le fond de sa pensée.
Oui, bien sûr, j’ai entendu mon ex-patron, M. Sarkozy, comparer le chaos migratoire en Europe à une affaire de canalisations percées et de répartition de l’eau dans les pièces de la maison; puis l’hystérie collective qui s’est ensuivie, jusqu’au chef de l’Etat lui-même, une indignation intéressée, totalement hors de proportion et bien à l’image de la débilité ambiante.
Pour autant, il est de ma responsabilité, ma micro-responsabilité de citoyen, de dire ce que je pense et je mentirais en prétendant que j’ai approuvé les propos de M. Sarkozy.
Image simple pour faire comprendre un problème? Erreur: les Français sont un peuple adulte parfaitement conscients du drame qui se noue en ce moment.
Le temps n’est pas à l’humour ni, à l’improvisation.
Nous vivons une période de trouble extrêmement profond: 6 millions de chômeurs, la crise identitaire, les menaces planétaires effroyables à nos portes avec l’Etat islamique daesh, la crise migratoire, les excentricités personnelles des dirigeants au pouvoir, pires que tout ce que nous avons jamais connu.
Les Français dans leur ensemble ont besoin de solide, de rigoureux, de sérieux, de concret, de perspectives claires de volonté et d’action.
Par exemple, Sarkozy exige-t-il le déploiement immédiat des forces navales, avec les autres grands pays européens, pour frapper les passeurs criminels et esclavagistes – avec ou sans l’accord de l’ONU?
Moi c’est la seule chose qui m’intéresse, à court terme, devant la tragédie en cours.
Face à une angoisse collective qui a peu d’équivalent historique, sauf peut-être à la fin des années 1930, la France attend d’être mobilisée et gouvernée.
Pour l’instant, il est certain qu’elle ne trouve pas de réponse s’incarnant dans un visage, à ce grave et profond malaise.
Maxime Tandonnet
Ancien conseiller à la Présidence de la République, auteur de plusieurs essais, passionné d’histoire…
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L’article à lire absolument : Etroite surveillance
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