Magazine Talents

Hemigamie. Ch2, p5

Publié le 26 juin 2015 par Robertdorazi @robertdorazi

À part ces moments là, Patricia était vraiment une fille super, qui n'avait pas froid aux yeux, et qui en redemandait plutôt au lit. Au cours d'une nuit agitée, j'ai même dû aller dormir dans la salle de bain parce que je n'arrivais plus à la suivre. Une bite, c'est solide et bien attachée, mais ce n'était quand même pas une machine de guerre. Quant au truc en plastique moulé qu'elle me montra ce soir là avec un regard machiavélique et langoureux tout à la fois, ça me fila vraiment les jetons. J'eus envie de vomir en imaginant la scène, et je lui fis quand même remarquer que de nous deux, l'homme c'était moi ! Elle parut surprise et déçue à la fois, puis me dit, en bredouillant un peu, qu'elle avait dû se méprendre. C'est ça, elle s'était méprise, et je dormis vraiment très mal cette nuit là.

Comme je vous le disais, on formait un couple bien assorti.

Nous marchions donc sur ce chemin, ce jour de juillet, protégés du soleil par des arbres dont j'ignorais le nom latin ou même le nom normal, tout en se bécotant. Patricia était déjà bien humide et moi j'avais ma main dans son slip.

Voilà qu'on croise deux ou trois types louches et moches comme des poux, habillés comme des traîne-savates. Moi j'étais occupé avec ma main et la chatte de Patricia. Je n'avais donc rien à foutre des trois guignols. Pourtant ils s'approchèrent de nous sans être invités, et l'un d'entre eux, un roux aux dents effrayantes, nous fixa, Patricia et moi. Ce qui était pour le moins indiscret, voire même indécent. Je ne suis pas prude, mais pas non plus un exhibitionniste. J'imaginais bien ce qui allait se passer s'il continuait. Il avait dû prendre ma copine pour une fille facile et s'imaginer qu'à trois ou quatre ils allaient avoir le dessus et se la taper sans que j'ouvre ma gueule. Ils me connaissaient mal ! Je suis assez possessif.

Mais voilà qu'au lieu de ça, le roux qui nous fixait, s'approcha de moi et me bouscula de son doigt en me traitant de pédé et de tarlouze. Il ajouta que si j'essayais de lui mettre la main au panier encore une fois, il me réduirait en bouillie, et que si j'avais envie de me faire enculer, il y avait des bars pour ça !

J'hallucinais ! Ce pauvre con que je n'avais jamais vu de ma vie me traitait de pédé alors que Patricia et moi on était sur le point de s'envoyer en l'air ! Et même si j'avais eu envie de virer ma cuti, ce n'est sûrement pas un type pareil qui m'aurait fait bander.


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog

Magazine