O. C, II, 600 : « Du pied de la tour de Galata, - ayant devant moi tout le panorama de Constantinople, de son Bosphore et de ses mers, - je tourne encore une fois mes regards vers l’Egypte, depuis longtemps disparue !
Au-delà de l’horizon paisible qui m’entoure, sur cette terre d’Europe, musulmane, il est vrai, mais rappelant déjà la patrie, je sens toujours l’éblouissement de ce mirage lointain qui flamboie et poudroie dans mon souvenir… comme l’image du soleil qu’on a regardé fixement poursuit longtemps l’œil fatigué qui s’est replongé dans l’ombre. »
CadrageInvestissement affectif
Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."
http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-laura-vanel-coytte-p-1283.html
| Constantinople
En compagnie de Camille Rogier, un ami peintre très bon connaisseur de la ville, Nerval peut voir ce qui se dissimule aux touristes. En particulier le sérail d'été du sultan de Scutari, où «derrière leurs loges grillées, les femmes participent sans être vues aux divertissements du sultan», et le couvent des derviches hurleurs (des «communistes musulmans», puisque «derviches» veut dire «pauvres»...). Enfin, déguisé en Persan avec son «machlah» (pelisse) en poil de chameau et son bonnet pointu, il assiste aux nuits du Ramazan (Ramadan) — qui donnent son titre à la dernière partie duVoyage . Bernard CORTEGGIANI |
http://www.omarlecheri.net/ency/nerval.htm
