« Il fut un temps, pas si lointain, où la télévision créait le lien entre les individus. On commentait le matin les programmes vus la veille. Il s’agit de renouer avec cette dimension collective, en redonnant à la télévision sa place de liant entre les individus avec les outils d’aujourd’hui. Tout le monde a à y gagner : le public, mais aussi les chaines, les producteurs, les annonceurs… Ce mode de diffusion donne à voir la télévision dans toute sa diversité et son excellence. » Jean-David Blanc/Pierre Lescure dans Le Monde du 19 juin 2015
Lundi sur France4 avec Les 4 fantastiques, film de Tim Story (2005) avec Jessica Alba et Ioan Gruffud. Je devais avoir l’humeur enfantine ce soir pour me risquer sur ce programme, adaptation sympathique et souriante du fameux comic book et je reconnais ne m’être pas ennuyé à suivre les aventures de ces héros aux superpouvoirs. Il y a des jours où je ne me reconnais pas, moi-même…
Jeudi soir sur France5 pour le dernier volet de la saison de Nus et culottés. Les deux gars partaient à poil et sans un sou du Cotentin pour aller voir un château hanté en Ecosse. Un voyage sortant de l’ordinaire car cette fois, commencé à deux il se terminera à quatre ; entretemps Nans et Mouts rencontreront un Chinois polyglotte et un jeune Belge salement cabossé par la vie, vivant dans la rue depuis l’âge de huit ans. Un programme à chaque fois excellent et dont j’attends la suite avec impatience déjà.
Dimanche soir, comme souvent j’hésite : des films jamais vus mais pas vraiment tentant et qui se terminent à pas d’heure, un Inspecteur Lewis en rediffusion là faut pas charrier non plus, alors je me rabats sur ARTE, gage de qualité, pour L’homme bicentenaire un film de SF de Chris Columbus (1999) avec Robin Williams dans le rôle d’un robot ! Sympathique mais trop long quand même…
Une semaine de télévision bornée par deux films de science-fiction ou fantastique et au milieu pris en sandwich, la réalité du marché noir et du marcher pieds nus. Oh ! Oh ! Finalement, il y avait une certaine logique dans cet assemblage de programmes disparates ? La télé c’est formidable !