Le Caravage*

Publié le 29 juin 2015 par Zebralefanzine @zebralefanzine

Milo Manara compte pas mal d’admirateurs parmi les adolescents adeptes des pratiques masturbatoires. Il a en effet bâti sa carrière sur son habileté à dessiner des femmes nues, sous toutes les coutures, dans des bandes-dessinées érotico-pornographiques sans cesse rééditées. Parfois Manara ajoute une pointe d’humour à son propos égrillard.. Avant M. Houellebecq, il a suggéré de façon ironique que le tourisme sexuel est la première motivation des Occidentaux qui voyagent dans les pays du tiers-monde, sous divers prétextes—l’aventure, une cause humanitaire, etc.  (cf. « Giuseppe Bergman »), se moquant au passage de son ami Hugo Pratt, globe-trotteur invétéré qui avait « une femme dans chaque port ».

C’est une tâche bien différente que lui a confié Glénat, de mettre la vie du peintre et propagandiste catholique Caravage en scène, et le résultat est, il faut bien dire, un ratage complet.