Arthur et moi, c’est une longue histoire.
De fait, elle aurait pu (dû ?) commencer bien plus tôt… mais je découvrais il y a de cela dix ans cette voix, cet homme, ce sex symbol. Et je bénis cette rencontre musicale.
Voici donc venu pour moi le moment de vous conter la génèse d’une longue histoire d’amour.
Tout commençait par une chaude nuit d’été.
Dans sa merveilleuse Ford Capri anglaise, Antoine nous reconduisait à la maison, après une soirée fabuleuse aux Escales…
Nous rentrions donc chez moi, survoltés – enfin eux je ne sais pas, mais moi oui ; et un peu saoule aussi sûrement – dans cette merveilleuse Ford Capri (quoi ? oui, j’aime cette voiture).
Là, à l’instant I de ce moment M totalement improvisé, Antoine glisse subrepticement (tiens, je n’avais jamais écrit ce mot auparavant) dans le lecteur de cassettes de sa belle Ford Capri l’énormissime album Arthur H, de l’auteur du même nom (tu en doutais, peut-être ?).
Dès les premières notes de ce Cool Jazz (imagine que si tu cliques, tu pourras écouter la chanson que je mets en partage exprès pour toi !), je sens que le moment sera grand et intense. Que ce coup de foudre m’emportera loin, que cette voix chaude et suave – un brin cassée, m’entraînera sur des pentes insoupçonnées, au dela de mes espérances.
La même, en bleu.
Oh, Arthur.
Au fil des ans, j’apprenais à te connaître et te découvrir. Album après album, l’amour se renforçait.
Et puis il y a quelques années de cela, j’assistais à un merveilleux concert, intimiste, lors du fetival Mythos à Rennes. Là, le mythe s’éclaircissait. Non seulement tu étais là, devant moi, mais je voyais de mes yeux quel sex symbol tu étais. Non seulement ta voix me perdait au creux de rêves torrides, mais ta présence (tu permets que je te tutoie bien sûr ?) faisait bouillir en moi – et en des dizaines d’autres spectateurs/&trices – le feu sacré.
Et vous savez quoi ? Depuis qu’Arthur a bien voulu accepter mon invitation à devenir son (enfin l’une de ses) amie imaginaire, que pouvais-je rêver de mieux ?
Un nouvel album peut-être ?
Rien que d’en parler, c’est énorme.
Comme chacun s’en doute, je ne clame pas ma flamme pour la beauté du geste (ou de la parole, ni même de l’écriture, qui se fait terne).
Pourquoi alors ? Et bien semble-t-il parce qu’hier L’Homme du monde sortait dans les bacs. Un album tout en fraîcheur, en rythme… funky, drôle. Douze pistes de pur bonheur.
J’aime cet album. Comme tous les autres d’ailleurs. Si mes préférences étaient jusque là allées vers Arthur H (l’album, que perso j’appelle Cool Jazz…) et Adieu tristesse, chez H je prends tout. Je ne laisse rien, surtout rien ! Et de ce dernier opus, j’apprécie particulièrement (pour le moment, parce que cela peut changer à tout moment, surtout quand il s’agit des premières écoutes) The Goddess Of Love And The Business Men (#9), Mon nom est Kévin B (#8 ) [HAHAHA ! Rien que le titre laisse rêveur], et le premier titre sorti, Dancing With Madonna (#10) m’amuse beaucoup (vidéo disponible dans le vodpod en bas à droite de cette page).
Que du bonheur, c’est moi qui vous le dis !
Et sur ces quelques bons mots, je me dois de vous laisser !
J’espère que vous n’hésiterez pas à cliquer sur les nombreux liens que je me suis amusée à vous laisser aujourd’hui… (Oui parce que vous ne cliquez pas beaucoup hein, j’ai bien remarqué !)
J’aime Arthur ! Pas vous ? Ah bon !