Ce matin devait être le moment de la sortie de la grande libellule épuisée. Mais elle n'était pas si épuisée que ça. Elle était toujours agitée et parcourait la plus grande vitre jusqu'à 5m. La voici pour un instant de repos à 4m :
Le contre-jour permet de voir le délicat dessin des nervures :
Mais je dois partir à Romilly, il y a urgence détresse hydrique. J'y pars avec des petits jerricans d'eau parce que le niveau de la mare qui correspond au niveau de la nappe phréatique est trop bas pour y puiser. Si j'attends ce soir pour sortir la libellule, ce sera peut-être trop tard pour sa survie.
Je profite d'un instant où elle descend à 3m pour la faire s'accrocher sur mon balai et je la sors très vite. Elle s'envole d'un vol puissant. Elle survivra jusqu'à l'accomplissement de sa mission, la procréation.