Sureaux

Publié le 07 juillet 2015 par Sambuca

La floraison la plus remarquable en été à Romilly, c'est celle du sureau blanc, Sambucus canadensis. Elle fait suite à celle du sureau noir, Sambucus nigra, et se poursuivra jusqu'en septembre par une succession de corymbes. Je rappelle que les sureaux blancs ont totalement résisté, sans le moindre dommage, contrairement aux sureaux noirs, aux 6 semaines d'inondations continues de 2013. Leur volume augmente et leur présence devient importante car ils drageonnent.

Leurs corymbes sont grands, bombés, d'aspect plus léger que ceux des sureaux noirs.

Début de floraison le 20 juin :

Pour atteindre l'aspect typique le 6 juillet :

Les premiers corymbes commencent à former leurs fruits :

Le même jour les fruits des sureaux noirs qui sont repartis cette année sont déjà suffisamment lourds pour renverser les corymbes :

J'ai planté Sambucus hookeri à Veneux il y a un peu plus d'un an parce que celui de Romilly n'a pas résisté aux attaques répétées des campagnols contre lesquels je n'ai pas réussi à protéger ses racines. Les campagnols y sont toujours avec cette année de nombreux monticules visibles. Ils sont capables de manger tous les jours leur poids en racines mais ils n'attaquent pas les autres sureaux.

Sambucus hookeri a la particularité d'avoir un feuillage permanent. Le 6 janvier 2015 :

Je le déconseille en dessous de la zone 8. Certes ce feuillage supporte de petits gels mais vers -8°C il flétrit. A priori ce n'est pas grave car l'arbuste refait son feuillage mais le problème est qu'il le refait aussitôt et, si un nouveau gel fort survient il perd à nouveau ce jeune feuillage et je ne pense pas qu'il puisse le refaire indéfiniment.

Le feuillage présente des stipules à développement de type foliacé important :

Et des dédoublements de folioles :

En regardant bien on aperçoit même à la base de la foliole en face de minuscules stipelles.

Il commence sa première floraison. J'ai compté 7 corymbes sur cet arbuste encore très jeune. Cette floraison sera remontante. Le corymbe le plus avancé est au sommet de la plus haute tige. Les feuilles ne sont pas les siennes mais celles d'un sureau noir 'Purpurea' sur une branche duquel il s'appuie :