billet écrit après avoir vu Cavanna / Jusqu'à l'ultime seconde, j'écrirai lien, le film de Nina et Denis Robert, puis lu Lune de miel lien, le dernier (ultime) livre de François Cavanna
Je me demandais ça en feuilletant rageusement un carnet fatigué extirpé du fond de mon sac, à l'envers, au milieu, à l'endroit, pour retrouver les vagues notes que j'avais tenté de prendre dans le noir pendant la projection du film hommage à Cavanna. Enfin je les ai retrouvées :
Lune de miel / ma parole : c'est l'écriture, à la main / me séduire moi-même en écrivant séduire ou indigner, c'est dominer (le lecteur) / Sylvie Caster / la petite Virginie ? - je me laisse aller à écrire, exaltation, ta-ga-da !
C'est tout ! Maigre moisson, et surtout presque illisible, de guingois, comme un hommage subliminal au gribouillis que l'infâme Miss Parkinson imposait à la main de Cavanna à la fin de sa vie. Quelques mots dans mon carnet, c'est tout, mais il y a presque tout, et surtout les premiers, la clé pour entrer chez François Cavanna : Lune de miel, son dernier magnifique bouquin.