[vu, lu] cavanna, pour toujours plus vif que mort et enterré

Publié le 07 juillet 2015 par Tilly

billet écrit après avoir vu Cavanna / Jusqu'à l'ultime seconde, j'écrirai lien, le film de Nina et Denis Robert, puis lu Lune de miel lien, le dernier (ultime) livre de François Cavanna

– J'en ai fait quoi de Cavanna ?

Je me demandais ça en feuilletant rageusement un carnet fatigué extirpé du fond de mon sac, à l'envers, au milieu, à l'endroit, pour retrouver les vagues notes que j'avais tenté de prendre dans le noir pendant la projection du film hommage à Cavanna. Enfin je les ai retrouvées :

Lune de miel / ma parole  : c'est l'écriture, à la main / me séduire moi-même en écrivant  séduire ou indigner, c'est dominer (le lecteur) / Sylvie Caster / la petite Virginie ? - je me laisse aller à écrire, exaltation, ta-ga-da !

C'est tout ! Maigre moisson, et surtout presque illisible, de guingois, comme un hommage subliminal au gribouillis que l'infâme Miss Parkinson imposait à la main de Cavanna à la fin de sa vie. Quelques mots dans mon carnet, c'est tout, mais il y a presque tout, et surtout les premiers, la clé pour entrer chez François Cavanna : Lune de miel, son dernier magnifique bouquin.