Le quotidien de la presque cinquantaine d’artistes présents est d’ assurer une permanence quotidienne dans leur galerie en alternance avec les bénévoles - d’animer des stages, j’en ai dénombré 150, de faire des démonstrations.
Cet exercice n’est pas une activité prisée des artistes. Elle demande beaucoup d'énergie. Cela n’a rien à voir avec celles exécutées lors des stages. Ici c’est un exercice d'équilibriste, de le haute voltige. Ici aussi l’aquarelliste, même si les conséquences sont moins graves, peu rater le trapèze. Si j’osais, je dirais que c’est le cirque !
Mais l’on a habitué le public a voir les chefs cuisiniers officier devant les caméras, à devenir voyeurs face aux reality shows
C’est pourquoi, même s’ils le font avec professionnalisme et gentillesse, les artistes, généralement détestent faire des démonstrations publiques. J’allais dire "faire les clowns"
Mais comment faire pour revenir en arrière ? D’autant que cette pratique existe dans tous les salons d’aquarelle.Mais a-t-on déjà vu des demonstrations d’artistes qui peignent à l’huile ou à la peinture acrylique.c’est de mon point de vue un situution que tous les organisateurs d'expositions d’aquarelle devraient se poser, en liaison avec les artistes exposants. A suivre. . . .
Heureusement qu’ils se retrouvent un soir sur deux, artistes et bénévoles pour un pique nique auberge espagnole, sous les arbres et les lampions (une guirlande d’ampoules électriques)
C’est pour tous deux heures de convivialité (pour une fois que le mot s'applique à la situation), d'amitié, de franches rigolades. L’on y parle aussi aquarelle, mais au frais et sans tract ni pression
Voici quelques photos d’ambiance. Olivia Quintin a elle aussi mis sur son compte Facebook