Magazine Journal intime

Sex and the City

Publié le 05 juin 2008 par Anaïs Valente

Sex and the City, bien sûr, comme son nom l'indique, ça parle du sexe. Et ça parle de la ville (New-York, pour les profanes). Mais il est clair qu'il serait réducteur de se limiter à une telle interprétation. Pire que réducteur, complètement absurde. Débile. Superficiel et léger.

Passque Sex and the City, c'est d'abord et avant tout une histoire d'amitié entre quatre femmes bien différentes mais pourtant tellement liées. Carrie, la chroniqueuse en attente du grand amour qui dure toujours mais prend son temps pour arriver, éternellement amoureuse de Big, malgré les autres pseudo-princes qui se présentent à elle. Samantha, raide dingue du sexe, avec ou sans homme, mais plutôt avec, même si parfois sans… c'est selon. Miranda, qui refuse de s'engager… mais s'engage tout de même sans s'en rendre vraiment compte, piégée par l'amour. Et puis Charlotte, rêveuse et hypocondriaque, dont le rêve est simple mais parfois si difficile à atteindre : aimer et faire naître de son histoire d'amour un chtit bébé.

Quatre femmes résumées en quelques mots (pour ceusses qui ignoreraient encore tout de cette série – il en existe, j'en ai rencontré).

Quatre femmes pleines de blessures, de failles, d'angoisses. Pleines de joie de vivre, de dynamisme et d'enthousiasme. Pleines de fringues de créateurs, de chaussures à talons vertigineux et de sacs aussi chers que des diamants (petits les diamants, mais diamants tout de même).

Quatre femmes découvertes durant les six saisons qu'a duré la série. Et pourtant, il s'en est fallu de peu que je ne regarde jamais Sex and the City, passque j'avais visionné un et un seul épisode il y a quelques années, lors d'une rediffusion, en surfant sur le net et en vaquant à d'autres occupations, sans accrocher un seul instant. Il aura fallu la persuasion de Mostek, pour que je craque totalement pour cette série et ses héroïnes qui n'ont rien d'héroïnes, justement, et c'est pour cela qu'on les aime.

Quelques années après l'arrêt définitif de la série, le film Sex and the City est l'occasion d'un ultime adieu à Carrie, Charlotte, Samantha et Miranda. Un adieu en grandes pompes, puisque sur grand écran. Un dernier épisode long de plus de deux heures, pour nous en mettre plein les mirettes, plein les neurones et plein le cœur. Un épisode qui regroupe tout ce qui a fait la force de la série : de l'humour, des fringues extravagantes, une vie fastueuse, des tensions, de l'amour toujours, de l'amour pas toujours, des ruptures, des réconciliations, des doutes, des états d'âme et des larmes. Elles ont grandi. Elles ont évolué. Mais elles restent fidèles à elles-mêmes.

J'ai ri, j'ai été touchée, j'ai bavé d'envie et j'ai versé ma petite larme. Quatre émotions pour quatre femmes aux destins liés par une série devenue cultissime et que je vais de ce pas redévorer en DVD… à moins que je ne retourne au cinéma dès ce soir ?

Sex and the City – dans toutes les salles belges et au cinéma Eldorado à Namur depuis ce 4 juin, trois séances par jour.

(Plus tard dans la journée, le récit de la soirée à l'Eldo).

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