Serge Safran éditeur,lien mars 2015, 184 pages, 16 euros 90
Sept textes courts, dont le plus long donne son titre au recueil. Mais c'est un peu injuste pour les corbeaux de la dernière nouvelle, les mâtins de la première (eh eh j'en imagine consultant Wikipédia), le hibou de L'esprit des ronces, le lama et les nombreux chats (y compris celui de Schrödinger) de la Trilogie chamane. Un bestiaire littéraire étonnant, peut-être pas si éloigné que ça de celui de Colette...
Beaucoup d'animaux, mais aussi des enfants : un garçonnet surdoué qui découvre ses pouvoirs, une adolescente dont la vie est pourrie par une cigogne mal embouchée. Et des parents débordés quand ils ne sont pas de doux dingues. Les trois nouvelles de la Trilogie (La chasse aux cerfs, Cirques, Corbeaux) ont avec Cigogne une unité de ton apportée par la voix naïve et malicieuse du jeune narrateur (de la narratrice pour Cigogne). Le drame familial est sous-jacent. Jean-Luc A. d'Asciano nous le laisse deviner, vécu et interprété par un enfant, avec une cruauté empreinte de tendresse. Ce que j'ai tant aimé autrefois dans les nouvelles de Carson McCullers ou J.D. Salinger, je le retrouve ici avec beaucoup d'émotion et de plaisir.
Beaucoup d'animaux, mais aussi des enfants : un garçonnet surdoué qui découvre ses pouvoirs, une adolescente dont la vie est pourrie par une cigogne mal embouchée. Et des parents débordés quand ils ne sont pas de doux dingues. Les trois nouvelles de la Trilogie (La chasse aux cerfs, Cirques, Corbeaux) ont avec Cigogne une unité de ton apportée par la voix naïve et malicieuse du jeune narrateur (de la narratrice pour Cigogne). Le drame familial est sous-jacent. Jean-Luc A. d'Asciano nous le laisse deviner, vécu et interprété par un enfant, avec une cruauté empreinte de tendresse. Ce que j'ai tant aimé autrefois dans les nouvelles de Carson McCullers ou J.D. Salinger, je le retrouve ici avec beaucoup d'émotion et de plaisir.