Hier après midi, nous nous sommes évadées de la réalité parisienne au Centre Pompidou.
Double but à cette envolée magnifique, faire une petite visite surprise à certains artistes qui me sont chers, Picasso, Magritte, Breton, Dali, Arman, Giacometti…
Et visiter au moins une dernière fois quelques lieux parisiens avant de partir vivre en Bretagne. On a une check-list assez complète à réaliser en un mois.
Quelques musées ont en France, un pouvoir assez magique. Peu de gens le savent mais en s’y prenant de la bonne manière, on a la possibilité de rentrer à l’intérieur de certaines œuvres. Ainsi nous avons choisi comme porte d’entrée un « Minotaure » de Picasso. Cette entrée était tellement bien choisie que nous nous sommes retrouvées poursuivie par la créature sur 600 mètres avant de pouvoir arriver, par hasard, au milieu des accumulations d’objets d’Arman.
C’est agréable de se perdre dans un labyrinthe artistique. On laisse les bobos parisiens de coté et on se retrouve au milieu des esprits qui hantent les œuvres.
Dans un petit coin, nous avons aperçu Dali, Magritte, Breton et Apollinaire. Ils discutaient des œuvres de Giacometti. Ils parlaient, rêves, distorsions, cauchemars, long nez, et géants d’allumettes.
Mon amie et moi avons ensuite bifurqué dans une salle parallèle. On s’y serait cru dans un trip psychédélique des années 1960. On observait des rayures de tous les cotés, elles envahissaient discrètement l’espace et semblaient vouloir rendre au monde un aspect davantage géométrique. Nous avions l’impression de retourner en cours de math…
Nous avons fuit ce brouhaha culturel pour nous réfugier sur une passerelle extérieur du Centre.
Perchées en haut de ce nid mécanique, nous pouvions apercevoir une bonne partie de Paris, comme il est rare de pouvoir le faire aussi tranquillement. Entre les marches pleines de touristes à Montmartre et les prix de la Tour Eiffel, je conseille à qui le veut de faire une halte sur les toits du musée. Vous pourrez profiter d’un nouveau Paris, plus calme et paisible, loin du monde des rues et de la course aux métros
Pompidou, je peux te le promettre, à l’avenir, je ferais le chemin de la Bretagne à Paris juste pour te saluer
– Sur la photo on aperçoit bien les esprits des artistes admirer les œuvres de leurs contemporains et / ou prédécesseurs –