Le principe ?
Raconter une bonne tranche de fantasy en moins de 50 lignes ET aborder la taille des armes.
Paragraphe III – Une mort effroyable (1)
Après avoir marché des heures sur de petits cailloux pointus au travers des sentes d’une forêt ancestrale, les ruines d’un donjon terrifiant de décrépitude s’offre à votre regard d’aventurier avisé et hautement expérimenté dans le lever de coude en milieu soiffard.
» Enfin ! Les ruines cyclopéennes de Môhr-KerTain’ !
Ce n’est point trop tôt, j’en ai failli voir mes arpions à chercher en rond ce foutu donjon ! Pas prêt d’racheter des cartes auprès de c’t ermite miteux, baveux et bavard. Ma foi, ça m’apprendra. Et maintenant, à moi tous leurs putains de trésors !
Bouaaaahahah ! » (rire sardonique à répéter 2 fois pour plus d’impact dramatique).
Et tandis que vous avancez, vous commencez à distinguer les hautes portes en bois massivement vermoulues par les âges, les intempéries et quelques coups de hache mal ajustés. Bien peu soigneux les occupants, cela aurait été vous, il en aurait été bien autrement, en commençant par passer un p’tit coup pour polir et vernir tout ça.
Serrant nerveusement votre épée courte ou longue – peu importe la taille -, comme tout aventurier poli, vous frappez !
A la porte…
« Toc »
« Toc…toc…toc »
Alors que vous alliez insister plus vertement, vous entendez un bruit…
Le dernier.
Une liche au squelette bodybuildée de magie vous ouvre la porte.
Arthas, liche bodybuildée (©Blizzard)
Le principe ?
Raconter une bonne tranche de fantasy en moins de 50 lignes.
Paragraphe IV – Une mort effroyable (2)
Après avoir marché par monts et par vaux pendant des semaines, rêvé moult fois d’une mousse fraîche, d’un plat tripier, de reposer vos pieds plats et de vider vos tripes dans de vrais gogues, vous arrivez finalement et péniblement devant le donjon.
Vous en ouvrez la porte.
Une tarasque…
Adieu…
Miom scrountch slurp