« Le soir nous buvions des bières et suivions la Coupe du Monde de foot à la télévision. J’étais heureux et optimiste car j’avais le profond sentiment qu’une époque de ma vie finissait et qu’une autre commençait. » Karl Ove Knausgaard « La Mort d’un père »
Lundi sur France2 pour un épisode de Meurtres au paradis. La série policière qui m’avait tant plu jusqu’alors, se délite d’épisode en épisode. Le remplacement de l’inspecteur Richard Pool (Ben Miller) par Humphrey Goodman (Kris Marshall) était un coup dur supportable mais j’apprends que son adjointe Camille Bordey (la délicieuse Sara Martins) va partir elle aussi. Que va-t-il rester de cet ex-charmant programme, sachant que les intrigues elles aussi paraissent plus falotes.
Dimanche, le Canal Football Club pour renouer avec le retour du championnat de football, qui débute en fanfare avec la démission fracassante de Bielsa du poste d’entraîneur de l’OM, et retrouver le franc-parler de Pierre Menez. Après ça se complique car il faut choisir entre des rediffusions, je tente une première incursion sur ARTE avec Enemy, un film de SF datant de 1985 avec Denis Quaid avant de me rabattre sur D8 et Razzia sur la chnouf, film d’Henri Decoin (1954) avec Jean Gabin, Lino Ventura etc. Un film revu il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, mais les classiques c’est fait pour ça, être vus et revus, sans que l’on ne se lasse.
Sinon, je n’ai pas manqué, tous les soirs à 19h sur ARTE, Un kilomètre à pied…, une série documentaire sur les plus beaux sentiers de randonnées d’Europe avec Bradley un guide britannique à l’air doux et bienveillant. Des images superbes pour des décors de rêves. Et sur M6, vers 20h15, En famille, qui prend la place de Scènes de ménages durant les vacances.
Une courte semaine télé où chaque chaîne, dans une entente cordiale renouvelée chaque année à cette époque, s’évertue à faire tourner en boucle ses vieux films et émissions, comme des disques rayés qui commencent sérieusement à nous casser les oreilles…