Magazine Humeur

Cote d’Ivoire – Médias. Contrôle de l’Etat et crimes du régime

Publié le 10 août 2015 par Menye Alain

Liberté d’expression. Cette galette, chacun la cuisine avec ses ingrédients. Au sortir du feu, bien que son taste soit évidemment bien différent d’une cuisine à l’autre, on lui attribue les mêmes vertus. Perroqueter sans crainte. Scribouiller sans peur. Certains génies se sont mêmes attribués le savoir-faire et les instruments de sa mesure. Puis s’amusent à distribuer des indices de confiance de la liberté d’expression.

 En Côte d’Ivoire, depuis que la France et l’ONU sous leurs bombes ont bitumé le chemin de la présidence, du sang et de cadavres pour installer Alassane Ouattara sur le trône, les libertés sont en berne. Pire, elles sont assassinées. La liberté de la presse, la liberté d’expression et les libertés qui leur sont rattachées telles que la liberté d’association, de réunion, de manifestation et le respect d’autrui… sont mis sous éteignoir. La limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression est devenue un culte. Elle est exercée sur des journalistes par voie politique officielle. Mais aussi non officielle, sous forme de pression. Par extension, certaines rédactions qui s’étiquettent presse indépendante –L’inter, Soir Info, L’Intelligent d’Abidjan,… – mais peu courageuses, se sont rétractées dans l’autocensure et chantent les Alléluias, Amen à la gloire du roi usurpateur Ouattara.

Journaux de l’Opposition Censurés

En Avril 2014, trois des quotidiens de référence de l’opposition que sont Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan et un hebdomadaire, Bôlkotch, créé par le président Laurent Gbagbo, sont suspendus par le Conseil National de la Presse –CNP–. Cet instrument de répression de la liberté d’expression et de la presse au service de Ouattara infligent à ces quotidiens une “suspension de 12 parutions” tandis que Bôlkotch est censuré pour “quatre parutions.” L’organe de régulation régulé par le pouvoir reproche à ces quotidiens “l’usage du terme dictateur pour qualifier” Ouattara. Il considère cette terminologie comme une “offense.” Quant à Bôlkotch, l’agent de rétorsion des media épingle l’une “des caricatures désignant Ouattara sous le vocable de ‘Magellan.’” Une référence à ses voyages incessants à travers le monde; surtout chez ses maîtres Français. A cet hebdomadaire, il lui est aussi reproché de “présenter” le dictateur d’Abidjan “avec les traits du visage, exagérément, déformés.”

Mémoire oublieuse? Sous le régime de la Refondation, Le Patriote, journal du franc-maçon Ahmed Bakayoko, financé par Dominique Ouattara, n’avait pas hésité de traiter Laurent Gbagbo, président de la république “d’épileptique” et sa mère de “receleuse d’objets volés.” Pourtant, ce journal, comme tous les autres sous le régime de la presse Ivoirienne n’avaient jamais été inquiétés.

Le zèle de Raphaël Lakpé, président du CNP, un proche de Ouattara, s’était déjà abattu sur l’ensemble des journaux de l’opposition le 12 Septembre 2012. Les raisons? Les quotidiens Le Nouveau Courrier, LG Info, Le Temps, Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan, et l’Alternative, avaient publié en quatrième de couverture des photos légendées du président Laurent Gbagbo et de ses proches, indiquant les postes ministériels occupés par ces personnalités emprisonnées, après le coup de force Franco-Onusien. Ces quotidiens avaient lancé cette campagne en guise de soutien à la démarche initiée par Notre Voie, qui lui-même avait été suspendu le 6 Septembre. Cette solidarité avait été considérée par Lakpé comme “une défiance à son autorité.” Sur ces faits, “Le Nouveau Courrier, LG infos, Le Temps, Aujourd’hui, et Le Quotidien d’Abidjan écopent une suspension de 6 parutions. De son côté, L’alternative est sanctionnée pour 12 parutions.”

Sur ce coup, lors d`une conférence de presse, César Etou, porte-parole des journaux suspendus, dénonce “le flagrant délit de partialité et de catégorisation de la presse Ivoirienne par le CNP.” Il ajoute, “l`institution ne régule plus. Elle sanctionne aveuglément et malhonnêtement, et sur un seul côté!”

Reporters sans frontières joue les bons(?). Elle déclare, “cette suspension collective nous inquiète en ce qu’elle prive une partie de la population Ivoirienne d’informations. Cette décision est un vrai recul de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. La sanction est manifestement disproportionnée au regard des faits reprochés à ces journaux.” Lucidité douteuse. RSF avait pris une part active dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Jean-François Julliard, son secrétaire général déclarait, “la RTI a joué un rôle souvent choquant sous la présidence de Laurent Gbagbo et même parfois scandaleux pendant les périodes de crise, comme début 2011, en servant d’outil de propagande au régime.”

Ce nombriliste ignore que son organisation s’était systématiquement alignée sur l’imposture de la classe politique dominante Française. Construisant et Etoffant d’une part ses communiqués sur leurs thèses mensongères, et d’autre part sur la manipulation de l’AFP et le bourrage des autres medias publics Français qui diffusaient des reportages dithyrambiques commentés par des spécialistes douteux et véreux afin d’alimenter l’endoctrinement d’Etat. Robert Menard l’avait suffisamment démontré sur les plateaux de télé Française comme débatteur et sur I-télé comme interviewer. Qu’a fait RSF pour alerter les media Français sur leurs dérives au parfum colonial? Rien! Elle les a laissé répandre les arguments politiques justificatifs du changement de régime porté par l’armée Française en Côte d’Ivoire pour installer un système répressif à leur solde.

Outils de Travail Vandalisés

Ouattara l’exerce si bien. Les outils de travail des journalistes insoumis y passent. Le siège de Notre Voie, est vandalisé et saccagé en Avril 2011. Puis occuper par des éléments de l’unité “Atchengué” des forces rebelles Ivoiriennes. Le coût de réhabilitation selon des experts, était estimé à “cent millions de francs CFA, non compris le coût du matériel de travail des journalistes saccagé, brûlé ou emporté.” La radio Yopougon avait elle aussi été attaquée puis incendiée dans la nuit du 13 au 14 Avril 2011. Le siège du groupe Cyclone, éditeur des journaux d’opposition Le Temps, Lg Infos, et du magazine culturel Prestige Magazine, subi le même sort. Il est vandalisé et partiellement incendié dans la nuit du 18 au 19 Août 2011 par des inconnus (?) armés.

Licenciement Abusif

Pour amener tous les journalistes à suivre les pas cadencés de sa dictature, Ouattara use de toutes les mesures de rétorsion possible: gel des avoirs, licenciement abusif et menace de mort. Awa Ehoura, ex-présentatrice vedette du 20h sur la Radiodiffusion télévision Ivoirienne –RTI– paie pour son émission Raison d’Etat sur la première chaîne nationale. Sur ce plateau, “elle recevait des juristes, des hommes politiques et de la société civile pour se prononcer sur le respect des institutions républicaines et de l’Etat, suite à la crise qui prévalait à l’issue du scrutin présidentiel de 2010.” Souffrant de diabète, elle ne pouvait se soigner. Ses avoirs avaient été gelés par Ouattara. Recevant des journalistes en Janvier 2012, elle leur confia, “je suis en train de mourir à petit feu.” Digne dans la maladie, elle déclara, “je paie pour une faute que je n’ai pas commise.”

Il voulait réserver à cette journaliste le même sort que celui subi par l`ancien ministre Ivoirien de l`Économie et des Finances, Paul-Antoine Bohoun Bouabré, père du budget sécurisé qui avait traumatisé les argentiers du grand Capital. Décédé le 10 Janvier 2012, il était en attente d`une greffe de reins, qu’il aurait pu avoir facilement, si Ouattara avait ordonné le dégel de ses avoirs. Ehoura a survécu grâce à une collecte de fonds lancée par les Ivoiriens. Mais l’un de ses invités, le Français Philippe Remond, qui défendait les institutions Ivoiriennes et encourageait le président Gbagbo à battre monnaie avait été assassiné par les rebelles de Ouattara lors de la prise de Yamoussoukro en 2011. Pour les mêmes raisons, la haine d’un tueur du régime s’abat sur le ministre Jean-Jacques Bechio le 11 Avril 2011 au Golf hôtel.

Comme Awa Ehoura, son confère Issa Sangaré Yérésso est mis au chômage technique puis licencié de la RTI, sans faire l’objet d’une procédure judicaire, avait aussi eu ses avoirs gelés en Avril 2011. Ce vétéran de la communication avait consacré 35 ans de sa vie exclusivement à la télévision Ivoirienne sans interruption depuis 1977-1993 sous le régime de Houphouët en passant par ceux de Bédié 1993-1999 et Guei 1999-2000, jusqu’à celui de Gbagbo de 2002 à 2010. Une enquête du CIPJ révélait qu’il “a parmi ses multiples réalisations, occupé respectivement les postes de chef des programmes, chef de la production et de coproduction, Directeur des programmes par intérim, Directeur du Bureau Ivoirien de Publication, Directeur de TV2, ensuite Directeur général adjoint de la RTI chargé de la diffusion des infrastructures techniques des antennes de la RTI.” Deby Dalli Gbalawoulou, Lahoua Souanga Etienne, Béonaho Amos, Herman Aboa, Benjamin Zahui, Yoh Claude, et Claude Franck About, avaient également vu leurs comptes gelés comme pour beaucoup d’autres journalistes en exil.

Journalistes en Exil

Sans avoirs, plus d’une trentaine de journalistes se sont retrouvés sur le chemin de l’exil. Au nombre de ceux-là, Mamadou Ben Soumahoro, Ancien DG de la RTI; Hanny Tcheley, animatrice et documentariste anciennement à la RTI; Mireille Abie, ex-rédacteur en chef du Quotidien d’Abidjan; Deby Dally, ex-président du CNP, ex-Directeur de l’Agence Ivoirienne de Presse; Khalil Ali Keita, Journaliste et manager général du Le temps; Yoh Claude Armand Virgil, journaliste émérite anciennement à la RTI, prix Super Ebony de meilleur journaliste Ivoirien; Amos Beonaho, ex DP de soir info; ex-Président de l’UNJCI ,ex-membre du Conseil National de la Presse; Pierre Le Mauvais, DP du Matin d’Abidjan; Sery Bogosse, l’Œil du peuple; Paul Dokui, journaliste anciennement Directeur central à Radio Côte d’Ivoire; Claude Franck About, journaliste anciennement à la RTI 1ere chaine, ancien Ebony; Franck Dailly, secrétaire de rédaction de Notre Voie; Paul Dokui, journaliste anciennement Directeur central à Radio Côte d’Ivoire; Brou Amessan Pierre Israël, Ex-DG RTI; Sylvere Nebout, journaliste ex-conseiller spécial chargé de la communication du président Gbagbo; Armand Iré, journaliste au Courrier d’Abidjan; Douh Louis-Patrice, ex-Directeur des rédactions du Le Temps; Seripka Benson, journaliste à Notre Voie; John Zaibo Jay, animateur RTI; Faustin Yao K, rédacteur en chef du Soleil d’Abidjan; Mambo Abbé, journaliste anciennement à la RTI; Ben Zahoui Degout, journaliste anciennement à la RTI; Ouattara Gnonzié, ancien DG de la RTI, ancien ministre; Odette Sauyet Lilkikouet, ancien DG de la RTI, ancien ministre; Dominique Thalmas Tayoro, journaliste à la RTI, ancien membre du Conseil constitutionnel.

Le régime de Ouattara n’a qu’une intention. Tuer la corporation et instaurer ce que Joseph Titi, Directeur de publication de Aujourd’hui, appelle “le brouhaha médiatique” qui est bien instrumenté par Venance Konan et les journalistes de la presse verte et assimilée.

Journalistes Prisonniers

La prison, un autre moyen coercitif est mis en œuvre. Ses grilles s’ouvrent. Elle engouffre beaucoup d’entre eux. Franck Anderson Kouassi, Armand Bohui, Herman Aboa, Gnahoua Zibrabi, Guézé Kanon Germain et Serges Boguet, arrêtés en Juillet 2011 sont parmi les premiers à inaugurer les bagnes de Ouattara. Tous emprisonnés pour des “faits” fallacieux “d’atteinte à la défense nationale et d’attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat”; “de constitution de bandes armées, direction ou participation à un mouvement insurrectionnel, trouble à l’ordre public” et “de rébellion, tribalisme et xénophobie.” En Novembre 2011, des journalistes de Notre Voie, César Etou, Directeur de publication, Didier Dépri, secrétaire général de la rédaction et Boga Sivori, chef du service politique, avaient été emprisonnés pour ‘’offense au chef de l’Etat.’’ Ousmane Sy Savané, Directeur général du groupe Cyclone, avait été arrêté le 27 Mars 2012 par la Direction de la surveillance du territoire –DST–. Avant lui, Nina Bolou, directrice de du même groupe est arrêtée le 24 Mai 2011, dans les locaux du journal par les sicaires de la bande Ouattara. Joseph Gnahoua Titi n’échappe pas à cette fureur extrême. Il est arrêté le 29 Juillet 2015 et jeté à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan –MACA– pour “publication outrancière” à l’endroit de Dramane. Ce qu’ils ont appelé “publication outrancière” n’était rien d’autre que la reproduction et analyse d’un document secret produit par la DGSE critiquant (?) le système Ivoirien.

Cimetière à Abidjan, Larmes à Paris

Ouattara qui sait pleurer sur les cadavres des autres s’était dit “indigné” par l’assassinat de Claude Verlon et Ghislaine Dupont, deux journalistes Français de Radio France internationale enlevés par un groupe armé et tués à Kidal, au Nord du Mali le 2 Novembre 2013. Ce marabout qui croit lire dans les cœurs ajouta qu’il condamnait “cet acte odieux qui attriste des millions d’Africains et plonge dans la douleur et l’incompréhension les familles et les proches des victimes.” Ce pleurnichard qui sait verser des larmes fussent-elles hypocrites sur les cadavres blancs n’a jamais eu un mot de compassion pour les familles des journalistes Ivoiriens qu’il envoie outre-tombe.

Marcel Legré, machiniste à l’imprimerie La Refondation Sa, avait été violemment tué le 28 Février 2011 par ses militants. Survint en Mai, l`assassinat de Sylvain Gagnetaud, journaliste à Radio Yopougon. Arrêté lors d`une opération de ratissage des rebelles de Dramane dans ce quartier aux environs du 8 Mai, il est exécuté peu après. Après ce crime, les massacreurs des historiens au quotidien se font discrets. Pas d’illusion. Ils affûtent leurs armes. En Novembre 2013, deux journalistes trouvent la mort dans des conditions troubles. L’un, Atta Yao Bini Thomas est journaliste du quotidien Le Démocrate. Le 6 Novembre, son corps avait été retrouvé sans vie dans la lagune à Marcory-Anoumambo. Quelques jours plutard, Désiré Gnonsio Oué, rédacteur en chef du Magazine Chrétien Tomorrow, est abattu le 14 Novembre 2013 à son domicile, devant sa famille, de 4 balles en pleine poitrine.

lementor.net, site de propagande de Ouattara le présente comme un milicien de Gbagbo. Jean Pierre Assa se charge d’abattre le mort. Sous le titre, Un milicien, animateur des Parlements et Agoras abattu, il développe sa haine. “Désiré Woué, milicien et secrétaire général du parlement d’Angré, qui s’est illustré de façon très négative lors de la crise postélectorale dans cette zone, a été abattu alors qu’identifié, il avait ouvert le feu sur des éléments des FRCI venus procéder à son arrestation. Il avait disparu comme plusieurs de ses camarades lorsque les forces de Gbagbo étaient en mauvaise position. Durant la crise postélectorale, il faisait partie de ceux qui en plus de mettre des barrages, procédaient à des fouilles corporelles et incitaient les jeunes à dénoncer tous ceux qui ne pensaient pas comme eux.”

Célébrant cet assassinat crapuleux, ce croque-mort annonce d’autres traques. Il écrit “après cette longue poursuite, il –Désiré Oué– a été abattu dans les rues d’Angré. Pour l’instant, ses complices qui ont changé de quartier ou de lieu d’habitation continuent d’être recherchés afin de répondre de leurs actes devant la justice.” Bamba Affoussiata, ministre (?) de la communication, voie officielle du clan, parle sur BBC d’un assassinat au cours d’un braquage.

L’assassinat des journalistes dans ce pays apparaît comme un non-événement. Il n’intéresse ni leur corporation, ni le système. Le journaliste Amos Beonaho n’avale pas cette hypocrisie. Il dénonce le manque de compassion de la part de ceux qui ont été installés par la France, mais aussi de sa confrérie.

Les mots qui étoffent sa colère sont simples, mais poignants. “Les tristes circonstances de sa mort sont choquantes. Mais ce qui est plus atterrant et inconcevable c’est la dégoûtante polémique nourrie par certains confrères qui trouvent subitement que ce journaliste sobre et inoffensif est un milicien et serait aussi animateur ou responsable de parlements et agoras. Pourquoi pleure-t-on à grosses larmes sous nos cieux des journalistes occidentaux et traînons dans la boue la mémoire de ceux qui sont des nôtres. Je proteste vivement contre le manque de compassion et de réactions énergiques appropriées de nos autorités face à ce qui arrive aux journalistes et aussi le manque de solidarité de certains confrères.”

Complicité Occidentale

Violer les libertés d’expression et de la presse est devenu un volet du programme gouvernemental du régime de terreur d’Abidjan.

La France, son mandataire, ne fait pas mieux. L’exercice libre de la liberté d’expression proclamée en 1789 en France, “n’a été appliquée que quatre ans et demi en deux siècles. Le système actuel est contrôlé, à tous les stades, par les services du Premier ministre: détention de la moitié du capital de l’AFP, réductions conditionnelles des charges sociales et de la TVA, subventions directes aux ‘grands’ quotidiens, censure des chaînes de radio et de télévision par le CSA,…. Il en résulte des publications d’une grande médiocrité, les moins lues des pays démocratiques,” analyse Thierry Meyssan. L’AFP dont la ligne rédactionnelle se limite à la propagande de la politique Française et à l’outrage aux chefs d’Etat Africains insoumis, “est sous contrôle comme le révèlent les batailles homériques qui entourent la nomination très politique de son président” insiste-t-il avant d’ajouter que “ses recettes proviennent pour moitié de ses clients, pour moitié de l’État.”

Aux Etats Unis la liberté de la presse est “un moyen d’émietter l’opinion publique et de prévenir un totalitarisme de la pensée,” note Meyssan. Une censure intelligente. L’autre complice, le Royaume Uni a introduit par le Licensing Act de 1662, de sévères pénalités sous forme d’amendes et d’emprisonnement aux journalistes.

Pour ces raisons et tant que Ouattara restera le meilleur élève du Capital financier étranger, il peut emprisonner, tuer, et détruire les outils de travail des journalistes. Il peut donc sans crainte, violer le principe de la dépénalisation des délits de presse consacrée par la loi 2004-643 du 14 Décembre 2004 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire, votée avec l’appui de …Laurent Gbagbo…diabolisé par l’occident parce qu’insoumis.


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