Magazine Journal intime

À Marie-France, parce que je comprends…

Publié le 12 août 2015 par Gintonhic @GinTonHic

Je ne t’effacerai jamais de mes sens

Non je ne t’effacerai jamais de mes sens

Malgré le cri de ta dernière image

Tu existeras toujours de tes cendres

Dans mon cœur vibrant de ton souvenir

Jamais je ne m’éloignerai de toi

Pour sombrer dans l’odieuse torpeur

Tu m’en voudrais toujours

Car toi tu n’as jamais eu peur

Toujours je te garderai près de moi

Car tu es toute la nuit

La nuit dans son plus grand émoi

Qui incite toujours à la vie

Non je ne t’oublierai pas

Même si j’oubli ta chair pétrifiée

Ton coeur asséché

Ce corps n’était plus toi

Non je ne t’oublierai pas

Même lorsque je rirai à grands éclats

Car je sais que tu seras là

Et que tu riras avec moi

Non je ne t’oublierai pas

Même quand je ne penserai pas à toi

Car c’est ce que tu voudras

Que j’apprenne à revivre sans toi

Non je ne t’effacerai jamais de mes sens

Même si je ne te l’ai jamais dit

J’aurais voulu trouver les mots intenses

Mais ma pudeur me l’a interdit

Non je ne t’effacerai jamais de mes sens

Non je ne t’effacerai jamais

Non jamais


Classé dans:Mon côté poète Tagged: décès, femme, poème, poésie, tristesse, vieillir

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