Crédit photo : Blythe_d/FlickR
Les ourlés du passé ont fleuri les miroirs,
D’absurdes échos en résonances du vouloir,
De reflets plissés cadencés par l’usure,
En symphonie dissonante de nos parjures.
D’un esprit ruisselant les pleurs de l’oubli,
D’une âme qui déroule les lames de l’envie,
Les souvenirs se dérobent sous les planches de la vie,
Vers le tombeau qui balance nos lentes agonies.
La lumière s’est drapée dans les couloirs du temps,
Les chemins se décroisent sur les berges d’avant,
La caresse se flétrit sur les visages arides,
Quand le vent se joue de nos mémoires avides.
Bruissement voluptueux des feuillages du présent,
En lutte dans la féconde lueur des simples moments,
Comme la terre fertile qui jamais ne nous attend,
J’épouse les fresques des ombres d’un passé permanent.