Aujourd’hui se sont terminés les travaux du Sommet de la FAO à propos de « La crise alimentaire mondiale ». Il est à rappeler qu’en trente ans, les pays africains ont vu 400 milliards de dollars quitter le continent, alors que la dette globale de l'Afrique est de 215 milliards de dollars. Plus de 13 milliards de dollars par an ont fui, soit "un pourcentage vertigineux" de 7,6 % du produit intérieur brut (PIB) annuel, entre 1991 et 2004, ce qui fait de l'Afrique "un créancier net vis-à-vis du reste du monde", note Janvier Nkurunziza, économiste à la Cnuced (rapport datant du 26 septembre 2007, pour les pressés voir le chapitre H page 37 de ce document). Comment donc continuer à donner de l’argent avec assez de garanties pour sa bonne utilisation et non plus le voir échouer dans des comptes numéroter hors d’un continent affamé plus que jamais ? Une idée ? Et s’il est demandé simplement à tous ces chefs d’état qui tendent la main à présenter aux organismes donateurs une déclaration sur leur situation patrimoniale, comme il est d’usage dans les pays démocratique ?