Immorales les fins !

Carole se faisait prendre deux fois par semaine par Sam, vers huit moins le quart, un peu plus tôt que son horaire habituel. Il était toujours à l’heure avec sa voiture de fonction allemande. Il se contrôlaient jusqu’au premier virage mais une fois passé, elle se penchait pour l’embrasser dans le cou en promenant la main sur sa cuisse. Il s’arrêtait un peu plus tard dans le bois pour une étreinte furtive et passionnée. En cas de beau temps c’était le parking de la boite où ils bossaient tous les deux. Il y avait une place bien à l’écart des regards. Elle avait eu des difficultés au début mais le plaisir était plus forte que la crainte d’être découverte. Et puis qui pouvait perdre son temps au point de chercher parmi toutes les voitures en stationnement celle qui servait de refuge amoureux à un couple illégitime ?

Quand pour la première fois le gardien aperçut l’Audi dans l’un de ces douze écrans de surveillance il n’était pas très réveillé. Chacun d’entre eux affichait en mosaïque les images de huit caméras qui filmaient chaque millimètre carré du parking. Rien ne pouvait leur échapper : un oiseau enfermé, l’agonie d’une souris qui avait le tord de goûter aux graines empoisonnées, les entrées, les sorties, les séances de maquillage dans le rétroviseur, …etc. mais finalement rien de bien passionnant. Les caméras miniaturisées étaient pratiquement indécelables. Le système enregistrait une image sur quinze en les datant. Les enregistrements du jour effaçaient ceux de la veille. Mais les options étaient nombreuses, par exemple, il pouvait sélectionner la cadence jusqu’à 24 images par secondes avec une excellente résolution, changer les angles de vue. Il avait déjà assisté à quelques scènes chaudes mais très furtives et elles ne se reproduisaient jamais avec le même couple comme si l’endroit ne pouvait pas se prêter une seconde séance. C’était pareil pour les toilettes et les couples préféraient nettement les toilettes aménagées pour les handicapées, beaucoup plus spacieuses. C’était toujours la femme qui sortait en premier sans doute pour éviter la gêne éventuelle en cas de croisement d’un regard. Son compagnon restait à l’intérieur quelques secondes supplémentaires puis sortait à son tour. Le gardien adorait faire des gros plans sur leurs visages qui affichaient la satisfaction du plaisir de l’interdit mêlé à la crainte d’être surpris.

L’audi était régulièrement garée dans l’endroit le plus reculé du parking, celui où personne ne passait sauf les occupants du véhicule. Et comme cet endroit était vraiment reculé il bénéficiait à lui seul de quatre caméras. Le gardien était fou amoureux de Carole et en visualisant encore et encore les enregistrements il remarqua que Carole regardait, dans les moments les plus torrides, une caméra pourtant quasiment invisible. Après montage des rush il avait bien plus de trois heures d’enregistrement avec Carole sous tous les angles, dans toutes les positions, souriante, grimaçante, gourmande, comblée. ..etc. sans le son puisque les amants ne voulait pas attirer l’attention.. Cela dura quelques mois Mais depuis un certain temps Ils arrivaient et repartaient séparément. C’était fini.

Un soir en reprenant sa voiture Carole trouva une enveloppe à son nom sous l’essuie glace de sa voiture. Elle contenait un cédérom quelle jeta dans son sac à main. Le lendemain en le visionnant à son bureau sa première réaction fut la panique face à une séquence où elle était l’héroïne d’une mise en bouche juteuse.

Comme toute histoire a une fin, ami lecteur tu peux sélectionner ci dessous celle qui te convient (et puis même écrire en commentaire la tienne)