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TUNISIE. Vidéo: Les fabulations d’Abdelfattah Mourou sur Ben Ali

Publié le 23 août 2015 par Menye Alain

Pour ce mythomane islamiquement correct, Ben Ali rackettait les habitants de sa ville natale lorsqu’il était directeur de la Sûreté nationale. Abdelfattah Mourou jure évidemment sur Allah que l’histoire qu’on lui a racontée est authentique. Depuis qu’ils ont découvert leur véritable visage, les Tunisiens savent maintenant que pour les islamistes, le mensonge est aussi important que la Fatiha.

Ceux qui regardent encore la télévision de propagande islamiste et djihadiste, Al-Jazeera, ont certainement suivi la série de 12 émissions que le frère musulman Ahmed Mansour a consacrées à son frère en secte, Abdelfattah Mourou, dans son émission « Chahid ala Asr » (Témoin d’une époque). Sur plusieurs semaines, Mourou a pu reconstituer à sa façon sa propre légende ainsi que l’histoire du mouvement terroriste dont il a été l’un des fondateurs avant de s’en démarquer en 1992, par lâcheté et opportunisme.On ne s’arrêtera pas sur les nombreux mensonges, contre-vérités et mystifications relevés dans cette émission qui réécrit l’histoire selon la vision et les objectifs politiques des Frères musulmans. On évoquera seulement le dernier en date, non guère parce qu’il concerne l’ancien président de la République, mais parce qu’il dénote le niveau moral et la bassesse politique d’Abdelfattah Mourou, l’homme aux deux vices : vice-président d’Ennahdha et vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple.Cet avocassier enturbanné raconte qu’à son retour « d’exil en Arabie Saoudite », en 1988, il s’est rendu à Hammam-Sousse, la ville natale de Ben Ali, où il avait une affaire à plaider. Des amis lui ont alors raconté cette histoire « édifiante » sur Ben Ali : « du temps où il était directeur de la Sûreté nationale, Ben Ali revenait chez lui à Hammam-Sousse où il s’installait chez un vendeur de fruits et sortait un petit carnet dans lequel il tenait une certaine comptabilité. Défilaient alors devant lui des femmes, des hommes, des jeunes, qui lui remettaient une enveloppe…Il s’est avéré qu’il percevait de l’argent des propriétaires de cafés, des restaurants, des hôtels et même de femmes de petites vertu…C’était des montants hebdomadaires… ».En réaction à ce récit extravagant, le journaliste de grande vertu, Ahmed Mansour, qui avait précédemment traité Bourguiba de tous les noms et les femmes tunisiennes de « prostituées », devant un ancien ministre très bourguibiste ( !), s’est exclamé : « mais c’est une mare de pourriture ! Et dire que cet homme vous a gouverné un quart de siècle » ! C’est à cette conclusion qu’il fallait parvenir.Issu d’une famille pauvre, Ben Ali aimait peut-être l’argent, mais pas autant que ce commerçant de l’islam et mercenaire de l’islamisme, et pas au point de vendre son pays à certaines monarchies du Golfe ainsi qu’à certains services de renseignement américains, français, allemands et britanniques. Même à l’époque où un ramassis d’opposants parisiens excellait dans la désinformation et la fabrication d’histoires fantasmagoriques, on n’a jamais entendu un tel mensonge grossier et d’autant plus abject qu’estampillé islamiquement « vrai ». Abdelfattah Mourou, le cheikh qui a fait de l’islam son gagne-pain, semble oublier que le parjure est un péché capital. Il est vrai que pour cet imposteur, jurer sur le Coran n’est qu’une formalité. Ses clients, certains avocats et juges qui l’ont bien connu, savent que dans son cabinet, il avait un Coran spécialement conçu pour le parjure: la couverture ressemblait à un Coran et l’intérieur était des pages blanches !!!

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