Ici à l’Observatoire du MENSONGE, nous aimons la liberté de publier.
Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.
THALYS : la guerre des bobos
Par Le Peuple
Le monde est en guerre. Les bobos aussi. Mais pas contre l’ennemi.
François Hollande invite très solennellement les Français à rejoindre le camp du Bien en prenant exemple sur les nouveaux héros venus de l’Ouest qui sont parvenus à repérer et neutraliser un individu qui appartient au camp du Mal. C’est donc finalement passé 60 balais et après plus de quarante ans de socialisme que le président normal découvre enfin que « face au Mal, il y a un Bien ». La guerre serait officiellement déclarée cette fois… enfin, on peut l’espérer.
Pendant ce temps, la guerre des mots chez ses amis et soutiens bobos fait rage. Un attentat commis par un islamiste marocain? Il n’en fallait pas plus pour que la crème du prêt-à-penser se répande en haïkus sur la toile, un peu comme les escargots baveux sur la route après une bonne pluie. C’est que le padamalgam est bien gardé. Les sentinelles veillent!
Après Nadia Daam journaliste d’ARTE, c’est au tour de Béa Ercolini rédactrice en chef du Elle Belgique de contribuer un peu à l’abrutissement de ce monde en lâchant: « monter ds le #Thalys et résister à l’envie de dévisager tous les mecs bronzés avec des sacs (y en a plein) #paranoïa »
Désormais, plus personne ne prendra jamais le Thalys avec l’inconscience d’hier, même les prescripteurs de moraline. Question de survie…
On peut cacher sa peur derrière un second degré ou détourner le regard. Rien n’y fait. Elle est là, bien campée au fond des tripes et pour longtemps parce qu’il « y en a plein » comme vous le dites si bien…
Premier, second ou même troisième degré, les bobos n’en n’ont cure! La « rédac’cheffe » du féminin le plus proche des ministres socialistes, en bonne gardienne du troupeaux des pensées justes n’a pas le droit au faux pas. C’est que chez les bobos, on ne plaisante pas avec les dogmes, surtout quand il s’agit de stigmatisation! Ce n’est pas Twitter l’assassin…
Mais comme on n’est guère méchant dans le monde des bisounours, un rétropédalage bien avilissant de l’intéressée lui suffit pour se faire pardonner et redevenir quasi instantanément l’apôtre du vivre-ensemble qu’elle était.
Loin de ce monde des mots proférés à la télé, couchés sur le papier glacé, tapés sur un clavier (ou même ceux, ultra-volontaristes que l’on arbore sur son sweat-shirt parce que l’on a fondamentalement rien à dire), il y a le réel avec ses morts et ses blessés, victimes innocentes d’un islam expansionniste qui provoque les mêmes ravages là où il s’enracine… c’est à dire à peu près partout, sauf en Amérique latine peut-être!
A Bangkok, avant même d’identifier Mohammed Muyesin qui a tué 22 personnes et blessé plus de cent autres, la police était à la recherche d’un “khaek khao”, terme thaï désignant un musulman de teint clair. La police thaï savait (nommer) ce qu’elle cherchait. Et elle l’a trouvé… C’est ça, le travail d’identification, préalable à toute lutte contre le terrorisme.
Est-ce un amalgame que de considérer un marocain de 26 ans qui a tenté de massacrer 550 personnes dans un train non seulement comme un terroriste islamiste mais aussi comme un ennemi? Et que cet ennemi, comme tout individu, n’est pas isolé, mais qu’il appartient à une communauté. L’Homme est un animal social… même quand il est musulman.
L’impressionnante succession d’attentats qui déferle depuis 9/11, tous islamistes sauf exception, est révélatrice de l’état de guerre (mondiale) dans lequel nous sommes désormais plongés de Bangkok à Arras, de Verviers à Sydney, de Saint-Quentin-Fallavier à Sousse. Une guerre que l’islam a déclarée à tout ce qui n’est pas islam. Ce n’est pas neuf. Cela fait plus de 1000 ans que ça dure. Dans l’Hindu Kush, cela a coûté la vie à 80 millions d’Indiens en 500 ans. Voilà le génocide (oublié) sur lequel a été bâti l’Afghanistan. Voilà aussi de quoi éclairer sur les crispations que provoque l’islam sur le continent asiatique… De l’islamophobie?
En Europe aussi, la majeure partie de la population est excédée et ne supporte plus l’omniprésence d’un islam qui s’invite tous les jours pour le pire dans ses JT parce qu’il est présent dans son assiette, dans ses écoles, dans ses hôpitaux et dans ses rues où il massacre des innocents.
Les Belges, comme les Français ou les Thaïs ne veulent pas, dans leur écrasante majorité, s’excuser d’éprouver une réticence à prendre le train dans le même wagon qu’un jeune adulte masculin barbu muni d’un sac à dos. Ils veulent que leurs Etats entendent cette peur et qu’ils y répondent par des mesures efficaces. Vite!
Si les héros qui ont évité le carnage du Thalys avaient inhibé leur réticence face à ce type d’individus, ce que leur enjoint la bienpensance, Arras serait en rupture de stock de body-bags à l’heure qu’il est! Quant à l’inaction du contrôleur du train qui a commencé par ne pas réagir à la bagarre au motif que c’est fréquent sur un train venant d’Amsterdam, en raison de la drogue et de la criminalité, on croit rêver! L’insécurité… un sentiment, rien qu’un sentiment, on vous dit!
Encore quelques jours, et on pourrait accuser Jean-Hugues Anglade non seulement pour diffamation contre la SNCF mais aussi pour avoir refusé de nourrir un pauvre migrant marocain affamé qui allait en être réduit à braquer le Thalys, mais pas le wagon restaurant… avec pas moins de neufs chargeurs, s’il vous plait! Une question de détermination!
La guerre des mots est très facile à mener. On peut se bercer de l’illusion qu’elle n’engage à rien. En plus, elle peut rapporter gros en capital sympathie, et pas seulement. Si on se tourne vers les bons mots et les bonnes formules qui sont l’apanage du camp du Bien, on peut espérer bien vendre ses émissions, ses journaux et même recevoir les subsides pour se maintenir à flots. Laurent Obertone a même écrit livre passionnant sur la question, La France Big Brother.
L’unique souci, c’est que la vraie guerre, celle qui fait des morts et du sang quand on ne le choisit pas, elle s’impose sans autre forme de procès et elle clive instantanément la société selon les camps qui se dessinent sur base des communautés. C’est bête et brutal. C’est totalement dénué de nuance et de finesse. On est bien d’accord! Mais ce n’est pas nous qui avons déclaré les hostilités…
Puisque la guerre c’est maintenant, il faut choisir son camp… Et puis peut-être passer à l’action aussi. C’est bien cette action qui est au centre des louanges de François Hollande qui décore aujourd’hui les quatre héros du Thalys, trois Américains et un Britannique, non?
Toutefois, si on est juste un tout petit peu lucide, on ne peut pas s’empêcher d’être amer car en fin de compte, c’est aux civils, aux quidams qu’il appartient désormais de rattraper cinquante années d’égarement complet de nos « élites » en matière d’immigration, d’intégration et de dilapidation des allocations.
Quand François Hollande se cache derrière chaque Français pour éviter les balles des djihadistes qui sifflent dans son pays, il fait l’aveu implicite de l’évaporation de l’état de droit dont il devrait pourtant être le garant! Ce discours du président normal qui emprunte à Bush junior la rhétorique du Bien qui triomphe du Mal n’apporte aucune réponse à ces question qui nous taraudent tous :
Où est l’Etat? Où sont les mesures exceptionnelles qu’appellent de toute évidence l’état de guerre que plus personne ne conteste? Qu’est-ce qui lie encore l’individu à l’Etat si ce dernier se repose entièrement sur l’action du premier? Quels sont les termes exacts du contrat social en 2015, pas celui de Rousseau, mais celui du Leviathan de Thomas Hobbes?
Si la population est prête à prendre sa part de responsabilités dans cette lutte contre le djihadisme, en tout cas une partie de celle-ci si on excepte la clique des journaleux et des bobos dans le sillage de quelques fossiles soixante-huitards, celle-ci doit être organisée et encadrée par l’Etat.
On attend de celui-ci qu’il élabore au minimum un plan pour remporter cette guerre. Et peut-être à creuser l’idée d’une rétention préventive des djihadistes identifiés comme dangereux par les services de renseignements comme l’a suggéré Eric Ciotti. En effet, le nombre de cas problématiques explose et les services de sécurité sont totalement débordés. A quoi nous sert cette masse de renseignements si ce n’est à éviter des morts dans notre camp? A donner un nom et un prénom qui soulève l’ire des journalistes de gauche qui préfèrent taper contre leur camp?
« C’est toute une civilisation qui est sous menace, et il faut bien en prendre conscience » a déclaré Chris Norman, l’un de quatre chevaliers de la Légion d’honneur. Et ça, c’est tellement plus que des mots… n’en déplaise aux bobos. Pour l’heure, en attendant les prochaines victimes, nous en resterons à des contrôles aléatoires… pas si aléatoires. C’est ça vivre avec la menace plutôt que de la combattre… ou quand le « vivre-ensemble » qui se mue en « mourir-ensemble »
Dominique Muller
Dominique Muller pour Le Peuple
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***
Vous aimez ? Alors suivez l’Observatoire du MENSONGE…
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
L’article à lire absolument : Grèce : tout ça pour ça ?
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier :
Dominique Muller pour Le Peuple lien : http://lepeuple.be
Pour tous les mots ou phrases qui sont suivis de ce signe © : vous devez également citer le copyright ci-dessus défini.
Avertissement : Tous les commentaires sont de la responsabilité de leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de L’Observatoire du MENSONGE et le site se réserve le droit de ne pas publier un ou des commentaires sans avoir à justifier sa décision. Evitez de mettre des liens car votre commentaire sera supprimé par le système.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Alors diffusons ! Soyons des acteurs concrets ! Que chacun renvoie cet article à au moins cinq personnes, qui le partageront ensuite. Ainsi ce que les médias nous refusent sera une bombe à retardement pour eux. Prenez quelques secondes de votre précieux temps et vous vous sentirez ensuite bien mieux et libérés.
Cela contribuera sûrement à ouvrir les yeux de nos propres gouvernants incapables d’agir et de faire quoique ce soit. Envoyez nos articles à vos élus parce qu’ils le VEAU bien…
N’oubliez pas pas que nous avons le pouvoir ultime avec notre bulletin de vote !
Vous aimez ? Alors suivez l’Observatoire du MENSONGE…
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
L’article à lire absolument : Etroite surveillance
♥ ♥ ♥ ♥ ♥