Magazine Humeur

Le Fantaisy Land de l’Islam

Publié le 26 août 2015 par Observatoiredumensonge

Ce qui ne veut pas dire que nous approuvons.

sandra Bohbot 13

Peinture de Sandra Bohbot

   Le Fantaisy Land de l’Islam   

THÉRÈSE ZRIHEN-DVIR

La revendication de certains sites juifs et catholiques par l’Islam revêt de nos jours la forme d’une nouvelle guerre ayant pour objectif de déstabiliser jusqu’à leur destruction totale les assises de la religion juive et chrétienne. Si dans le passé, l’Islam acceptait à contrecœur l’existence du Judaïsme et du Christianisme comme deux religions différentes auxquelles il cherchait à imposer sa doctrine, de nos jours nous assistons muets, à la création d’une rhétorique frisant le ridicule ayant pour but d’engendrer la désorientation et l’érosion de tout ce qui forme la base de la foi juive et chrétienne.

L’Islam réécrit l’Histoire…

Face à son échec de convertir par la contrainte, la violence et la persuasion des juifs et des chrétiens, l’Islam emploie une tactique de modification des éléments principaux associés à ces deux religions. Afin de s’emparer des tombeaux des patriarches juifs – dont Abraham, Isaac, Jacob, Rachel ainsi que ceux des prophètes juifs, Jésus compris – l’Islam cherche à délégitimiser toute autre revendication de leurs reliques et en même temps des lieux saints et des terres. Les musulmans – principalement les palestiniens – ont fait des sites de patriarches et prophètes juifs des lieux saints à l’Islam.

Ne soyons donc pas surpris si un jour, les musulmans nous déclarent que l’Ancien et Nouveau Testaments ont été écrit par Mahomet.

Le comble est que Mahomet est né, selon la tradition islamique, à la Mecque vers 570 après Jésus et mort à Médine en 632. Un simple calcul nous apprend que Mahomet est né il y a 1445 ans (2015 – 570), alors que le nouveau testament a été écrit quelques 200 ans avant la naissance de Mahomet et l’Ancien Testament aurait été apparemment écrit au XIII siècle avant Jésus. Les historiens situent en général l’émergence du royaume d’Israël vers la fin du XIe siècle avant Jésus Christ.

Comment donc accepter que les tombeaux des patriarches juifs deviennent des sites musulmans ou autres ?

Brusquement on nous cite que Mahomet à voyagé de nuit de la Mecque à Jérusalem – Le voyage nocturne du prophète Mahomet de la Mecque à Jérusalem. Il est suivi par le mi`râj (معراج, « échelle, ascension »), moment où Mahomet serait monté aux cieux puis descendu aux enfers en compagnie de l’ange Gabriel sur une monture appelée Bouraq après être allé sur le mur du temple à Jérusalem. La tradition situe cet événement le 27 rajab de l’an 2 avant l’hégire, soit autour de l’année 620 de l’ère chrétienne ; l’anniversaire de l’événement est commémoré durant la « nuit de l’ascension » (Lailat al-Miraj).

Nous trouvons dans Oumma une étude assez intrigante de Pierre Lory, que je reproduis partiellement ici pour vous exposer la stratégie islamique afin de s’approprier de l’Histoire et en même temps, des sanctuaires et des terres…

« Des historiens de tendance pro-israélienne ont exposé des recherches documentées dans le but de démontrer que Jérusalem a toujours occupé une place secondaire dans l’imaginaire comme dans la politique musulmane au cours des siècles passés. Ces affirmations sont justifiées dans une certaine optique, dans la mesure où le centre symbolique unique et incontestable de la communauté musulmane est La Mecque. Celle-ci est « la mère des cités », toutes les prières rituelles quotidiennes de tous les Musulmans du monde se tournent vers elle.

Les origines que l’historiographie religieuse se plaît à situer dans al-Quds sont de deux ordres. Il existe tout d’abord toute une série de traditions prophétiques, de hadîths, mentionnant le site de Jérusalem. L’auteur palestinien du XII° siècle Abû al-Ma`âlî al-Maqdisî les a regroupés dans son traité des vertus de Jérusalem (Fadâ’il Bayt al-Maqdis).

Et c’est là précisément que commence la fantaisie :
« Jérusalem aurait été créé avec La Mecque et Médine avant le reste du monde. Elle était une partie du Paradis. Plus encore, elle est le nombril du monde. Le rocher autour duquel fut construit le fameux Dôme porterait la trace du pied de Dieu qui, ayant achevé la création et la mise en ordre de la terre, l’aurait quittée là pour rejoindre son Trône. Sous ce rocher jaillit la source qui alimente tous les fleuves et les mers, et le souffle qui anime tous les vents et les nuages. Jérusalem est la ville la plus proche du ciel ; elle est en fait une porte ouverte en permanence vers le ciel (cf Fadâ’il Bayt al-Maqdis pp. 104 s. et 147 s.).

« On reconnaîtra sans peine ici des idées et des formulations issues de la tradition juive. Mais il faut bien souligner aussi que la conscience musulmane les a entièrement reprises à son compte dans une vision moniste de l’histoire sacrale des hommes. Selon le Coran, tous les prophètes de l’humanité depuis Adam (Noé, Abraham, Moïse, Jésus…) n’ont fait que professer une doctrine monothéiste unique et universelle, dont la prédication de Mahomet ne serait que l’ultime reprise et l’accomplissement. La prééminence que la tradition juive accordait au site de Jérusalem est réassumée dans la longue histoire prophétique qui aboutit à Mahomet. Elle n’est plus perçue comme relevant d’une tradition particulière, mais comme élément de l’unique Tradition se poursuivant depuis les origines.

« Dans cette optique historique, Abraham a été un des protagoniste de ce monothéisme unique. Cette religion épurée et restaurée que Dieu lui a enseignée, il l’a transmise à ses deux fils. Isaac l’a en effet à son tour enseignée à ses descendants, le peuple d’Israël (les Banû Isrâ’îl du Coran) ; et Ismaël aux siens, les Arabes de la péninsule. Abraham aurait d’ailleurs rejoint Ismaël dans le désert d’Arabie, et ils auraient ensemble construit la Kaaba – (La Kaaba primitive apparaissait probablement au départ comme un simple enclos de pierres sans toit, édifié à proximité immédiate d’un point d’eau salvateur au fond d’une vallée sèche et non arborée, elle fut édifiée à une époque indéterminée. Rien ne signale La Mecque avant la cartographie de Claude Ptolémée qui la désigne sous le nom de « Makoraba » au IIe siècle) et les différents éléments du sanctuaire de La Mecque. Dans cette optique, il n’existe donc pas de peuple particulièrement élu, et, répétons-le, l’histoire du peuple juif relève de celle du monothéisme en général. Le geste d’Abraham est celui de la foi unique, et ne relève donc pas d’une confession particulière. Le Coran relate sa conversion et son émigration, ainsi que le sacrifice inachevé de son fils – non nommé, mais que la majorité des Musulmans identifient à Ismaël. Par voie de conséquence, les sites et sanctuaires se rapportant à la personne d’Abraham comme à celle des autres prophètes de la tradition monothéiste seront vénérés également par les Musulmans. David et Salomon, Marie et Jésus se rejoignent ainsi dans une tradition unique ; et tel ou tel vestige supposé de leurs actions a été vénéré pendant des siècles par les pieux Musulmans.

Note de la libellule : La Kaaba remplissait son office en vertu de la tradition ancestrale et semblait tirer sa légitimité d’un autre lieu sacré (verset 1 de la sourate XVII). Rien n’autorise à penser que ce site sacré extérieur ait pu être reconnu comme Jérusalem. Initialement les partisans de Muhammad priaient en direction de Jérusalem. Ce pourrait-être à la suite du conflit entre Mahomet et les juifs locaux médinois que la Kaaba mekkoise a été désignée comme direction de substitution. Dans le Coran II, 142-152, il n’y a aucune mention d’Abraham. Le Coran s’intéresse au pèlerinage mekkois en l’an 6 de l’hégire et pour des raisons politiques. L’Abrahamisation de la Kaaba est une dépossession. Les juifs vaincus sont délégitimés au présent et au passé. Le « temple » coranique d’Abraham va donc à la fois annuler et remplacer celui des juifs, et faire disparaître leur « lieu de prosternation » (masdjid, selon Cor. XVII, 7).

« La densité des souvenirs prophétiques de la ville de Jérusalem était d’ailleurs connue. Si Antioche a conservé un seul tombeau de prophète, rapporte une tradition, Damas en abrite cinq cent et Jérusalem mille (Fadâ’il p.206). Mais revenons à la figure d’Abraham, fondatrice à plus d’un titre. Cette vénération pour le souvenir d’Abraham, Mahomet ne la conçut tout d’abord pas comme distincte de la tradition juive. Rappelons qu’il commença sa prédication vers 612 à La Mecque, où elle fut assez mal reçue par les clans dominants, et le groupe assez réduit des premiers Musulmans fut obligé d’émigrer à Médine en 622. A Médine résidait une importante communauté juive regroupée en trois tribus, et Mahomet s’efforça d’effectuer un rapprochement avec elle – rapprochement en cohérence avec l’idée d’unité fondamentale des monothéismes enseignée par le Coran.

« C’est ainsi que l’orientation de la prière rituelle musulmane se faisait alors en direction de Jérusalem. Cette disposition cultuelle ne dura pas. En 624, un verset coranique fut révélé ordonnant de se tourner désormais en direction du sanctuaire – abrahamique lui aussi, nous l’avons vu – de La Mecque (Coran II 143). La décision fit des remous, certains abjurèrent même l’Islam, d’autres accusèrent Muhammad de chauvinisme, comme en témoignent les traditions rapportées notamment par l’exégète Tabarî (cf Etudes Arabes 1988, pp.49-53). La formulation même du verset (« Nous n’avions établi la direction vers laquelle tu te tournais que pour distinguer ceux qui suivent le Prophète de ceux qui se détournent ») suggère cet embarras : Il s’agissait d’une épreuve envoyée par Dieu lui-même. Quoiqu’il en fut, l’évolution ultérieure fut inexorable : ’L’Islam se sépara définitivement de ses attaches juives ou chrétiennes et se constitua en religion totalement indépendante et revendiquant pour elle-même l’universalité.

La libellule : Et c’est ainsi que l’Islam peut en toute impunité revendiquer des lieux, des saints et des terres sur des bases de Fantaisy Land.

Seulement voilà, le Nouveau Testament a été rédigé bien avant la naissance du Christ et de Mahomet… Et donc, il est impossible à tout soi-disant prophète de réécrire l’histoire deux mille ans après, surtout si la nouvelle version se base entièrement sur les sources et éléments juifs de l’Ancien Testament. Cela s’appelle une substitution – Il faut avouer que Mahomet ne manquait pas d’imagination et le refus des juifs de devenir ses adeptes l’avait contraint à échafauder cet intelligent stratagème. On peut planter une greffe dans le tronc d’un arbre et créer un fruit nouveau, mais nul d’entre nous ne peut s’attaquer aux racines de l’arbre sans tuer et l’arbre et la greffe.

THÉRÈSE ZRIHEN-DVIR

Regard d’un écrivain sur le Monde
*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur ***

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