Magazine Journal intime

En combinaison Guatanamo

Publié le 11 septembre 2015 par Gilles Poirier
Lorsqu'on travaille sur une plateforme ou un navire usine (FPSO) au Brésil, il y a pas mal de choses qui dérangent quand on n'est pas habitué et même après
Tout d'abord, le linge qu'il faut soit même laver, le service de lingerie ne se contentant de laver que les combinaisons de travail et encore fait il qu'elles ne soient ni maculées de cambouis ni de peinture, autrement dit, ils ne lavent que les combinaisons propres. Quant à nous, il nous reste à laver les T-shirts, slips et chaussettes dans le petit lavabo de la chambre de 4 personnes et d'étendre cela sur les mini-radiateurs sèche serviettes en serpentin s'allouant seulement deux serpentins par personne. Ensuite, alors que sur les autres sites il est strictement interdit de rentrer dans la base vie en combinaison de travail, ici c'est presque le contraire, tout le monde va manger en combinaison Guatanamo qu'elle soit propre ou maculée d'huile et ils ne quittent celle-ci qu'une fois dans leur chambre et j'étais bien le seul habillé en civil hier soir au moment du repas.  Enfin, quand on sort pour travailler, on doit faire super attention de ne pas se casser la gueule sur les chaussées d'évacuation qui sont devenu des toboggans tellement il y a eu de l'huile dessus qui n'a jamais été nettoyée. Mais ici, tout le monde s'en fout. Quand ce n'est pas l'huile qui se répand par terre, c'est de la vapeur d'eau qui tombe d'on ne sait ou ou on ne sait quel produit qui vous arrose lorsque vous circulez d'un point à un autre du navire. 
Publié par Gilles Powalsh Libellés : Chapitre 16

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