A toi mon fils

Mon fils, d’un coup j’ai eu envie de t’écrire.

Envie de te dédier un billet uniquement pour toi.

Toi, le petit bout d’homme de ma vie.

Je dois t’avouer que je ne t’avais jamais imaginé car je n’avais jamais imaginé que j’aurais un jour un fils mais uniquement des filles.

Je ne voulais pas de fils. D’ailleurs, quand j’ai appris qu’un petit homme grandissait dans mon bidon, je l’ai mal pris. Je fut déçu par ce choix qu’avait fait la vie. J’étais tellement sûre de n’avoir que des filles…

Après deux semaines à ruminer le fait que j’allais avoir un fils, ça a commencé à me plaire. II est vrai que la peur était quand même présente car on savait comment s’occuper d’une petite fille mais de toi? J’ignorais comment s’occuper d’un fils… J’ai pensé au décalotage et tout ce qui s’en suit…

Bref, je m’y suis fait et pour mon plus grand bonheur puis n’oublions pas le principal: tu avais une santé de feu et c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui.

Tu as pointé le petit bout de ton nez le Mardi 23 octobre 2012 à 19h00 et là tu as remplis encore plus mon coeur d’un amour incomensurable et inconditionnel.

Tu étais alors la réponse à mes angoisses d’avoir un fils, et c’est depuis ce moment qu’elles se sont toutes envolées.

Tu auras trois ans dans quelques semaines et à chaque fois que je te regarde je ne regrette pas d’avoir eu ce fils, de t’avoir comme Fils.

Je sais que tout le monde dit que son enfant est le plus beau, le plus merveilleux et que l’on est en rien objective sur nos chefs-d’oeuvre mais je dois dire que tu es un extraordinaire garçon.

Finalement, au grand jamais je n’aurais voulu que tu sois une fille. Tu es un petit garçon génial, très mais alors trèèèèès bavard. En fait tu ne t’arrêtes que quand tu dors (et encore parfois tu parles même dans ton sommeil). Tu adores jouer pendant des heures entières sans que personne n’ose te déranger. Je crois que ce que tu aimes encore plus, c’est manger. Un OGRE!!!!

Les animaux sont ta passion depuis maintenant un bon moment et quand je te vois jouer avec, je revois mon petit frère au même âge et qui a joué très longtemps aux animaux. Peut être que comme lui, tu voudras devenir « insectologue » (le métier qui n’a jamais existé); peut être que comme lui, tu collectionnera les bestioles « bizarres » quand tu seras adultes (piranha, mygales et je ne sais quoi encore). En tout cas, je te vois en lui et si tu suis le même chemin, tu seras quelqu’un de correct.

Mon fils, tu es un petit bout d’homme qui a su comblé mon coeur et effacer la colère que j’avais contre les hommes. Tu es le pansement de mon coeur et encore, si tu savais quel ampleur a pour moi ce mot pansement… Mais ça pour le moment je ne suis pas prête à en parler. Peut être plus tard.

Nathan, je te fais la promesse d’être toujours fière de toi comme je le suis en ce moment, d’être toujours là pour toi, d’être toujours ta confidente, ton amie, mais en premier lieu ta maman.

Mon fils, je t’aime pour toujours et à jamais.