Je crois bien que c'est demain en Irlande, constitution oblige que le traitre traité de Lisbonne passe par les urnes. Nous pourrions nous moquer vu que chez nous, des urnes le NON émergea et que celui qui des urnes tire sa légitimité à nous traiter en mineurs civils s'est arrangé avec ses petits amis du commerce mondial pour nous le faire avaler tout de même, par le fondement.
"Y a pas d'arrangements, pas de grimace..." disait la chanson. Mais si, mais si ! Il n'y a même plus que ça à vrai dire, de ces arrangements dont nous sommes dès à présent conviés à gratifier les effets de bons applaudissements décervelés. Irlandais mes amis, nous ici, dans la patrie des droits de l'homme, du citoyen et de la citoyenne nous vous souhaitons bon courage car dans le cas où il vous prendrait l'envie d'exercer votre pouvoir d'homme libre en renvoyant ce traité aux ordures d'où il est issu, vous allez tout comme nous apprendre dans l'amertume des lendemains qui chantent faux que la démocratie n'est qu'un état provisoire dans le gouvernement des futurs super états que vont devenir les continents et leurs sub-divisions administratives. La consultation des masses est en passe de devenir un vieux souvenir d'une époque cacophonique d'où pour finir nous sortirons vainqueurs mais tout à fait aphones. Foin de ces campagnes électorales où aux étals des partis politiques ne s'entassent que les idées talées au format libéral.
Sentons nous bien comme de gauche et de droite la pensée est comme un primeur hors de prix pour nos moyens paupérisés. Et sans saveur et sans qu'on ait l'envie même de plus en débattre Ce pauvre Delanoé, fait-il pas un peu à peine à écouter, ce salaud de Sarkozi est-il pas le fossoyeur de ce que il n'y a pas si longtemps nous appelions la Démocratie, ces ministres à l'étiquette, ces oposant cure-dents, cette pseudo agitation intellectuelle ne sont-ils pas plus que des hochets entre les mains boudinées des enchainés que nous sommes devenus, la cervelle nous en suintant par les narines