07 juin 2008
Humeur mauvaise
Ça n’est pas si souvent le cas, mais ce matin, je suis de mauvaise humeur. Mais pourquoi donc, me direz-vous ? Bah, est-ce que je sais, moi, pourquoi de temps à autre, vous ouvrez votre œil matinal sur le monde et le ciel vous semble encore deux centimètres plus bas que d’habitude (le printemps, c’est pourtant bien à partir du 21 mars, ou me trompe-je ?), les articles du Monde vous fichent particulièrement la nausée, et vous vous dites que c’est débile d’avoir pour ambition d’être acceptée dans le milieu de l’édition, celui-là même qui publie l’émouvant récit des amours de Cécilia-Carla-Bruni-Sarkozi.
C’est d’autant plus bête que ce matin-là me tombe dessus un samedi, alors que c’est le week-end et que je devrais m’en réjouir. Quoique… n’est-ce pas encore un diktat supplémentaire de notre société que de devoir se réjouir d’être en week-end, comme ces obligations de célébrer la fin de l’année ; de fêter mère, père, grand-mère (à quand la fête des grands-pères ? A moins qu’elle n’existe déjà, il m’arrive de louper des infos de grande importance…) à jour fixe ; ou de taillader une citrouille qui n’en demandait pas tant pour Halloween (tiens, rappelez-vous, il y a encore une dizaine d’années, cette fête qui a tout son sens dans certains pays n’avait pas été honteusement plaquée sur l’hexagone, dans un pur esprit mercantile).
En plus, y a même plus de lait dans le frigo pour mettre dans mon café. Fais chier. Je vous avais bien dit que j’étais de mauvaise humeur.
Posté par D_K_ à 08:50 - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]